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Merci pour l\'invit !

Publié le 21 décembre 2016 à 00h00

Modifié le 22 décembre 2016 à 10h33

par Loraine

A l'heure où, bien au chaud, tu t'apprêtes à déguster dinde, champagne et chocolats fins, d'autres se préparent à passer une nouvelle nuit dehors. Alors certes, les gens meurent à Alep. Certes, des réfugiés se noient dans la méditerranée. Mais il n'y a pas d’échelle dans la souffrance. Et Pascal, à l'origine du collectif Bordelais, "Merci pour l'invit" l'a bien compris.


Il y a un peu plus d'un an, ce musicien, directeur de la filière musique à l’Université Bordeaux-Montaigne, répondait aux hommes politiques, qui invitaient le gouvernement à "s'occuper de nos SDF, plutôt que des migrants".

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Soufflé par des sans-abris de la rue Sainte-Catherine, le post facebook publié par Pascal, sous le nom du Collectif Merci pour l'invit, fait le tour du web en quelques jours. 40 000 partages en une semaine. Et les réponses ne se font pas attendre. Des milliers de volontaires proposent spontanément d'héberger un sans-abri pour une nuit.

Fort de cet élan de solidarité national, Pascal continue à faire vivre le projet. Par la formation d'une chorale de SDF et de personnes en situation précaire, d'une part. Par une application destinée à créer un lien entre SDF et bénévoles d'autre part. Sortie en novembre dernier, avec le concours de Guillaume Cherel, de Bordeaux Métropole, ce nouveau vecteur de solidarité met en contact des volontaires prêts a offrir un café, un repas ou un logement aux personnes vivants dans la rue. 

Seul ombre au tableau : le déséquilibre entre le nombre de bénévoles et de SDF. Si "40% d'entre eux sont équipés d'un smartphone", selon Pascal, difficile de leur faire connaître l'appli. "Il faudrait que toutes les asso bordelaises transmettent l'information", insiste le professeur de musique.

"Lorsqu’on pense qu’il suffirait que moins de 10% des Français hébergent un sans-abri, seulement 3 jours par an, pour que plus personne, en France, ne dorme dans la rue" se plaît à rappeler le collectif...

Page Facebook du collectif

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Greez, la startup anti-gaspi qui vend des cosmétiques à prix doux

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par Juliette A

Greez, la jeune pousse locale naturellement engagée 

Greez, la startup qui a vu le jour il y a un an et demi, s’impose comme une initiative novatrice dans le domaine de la cosmétique durable. Fondée le 5 septembre 2023, la marque est née à Chartres, au cœur de la Cosmétique Valley, avant de migrer à Bordeaux il y a tout juste un mois, dans l'espace de coworking Le Village, dédié aux startups.

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Des ventes beauté à prix cassés chaque semaine

Cette jeune pousse mise sur la revalorisation des invendus cosmétiques. Sur la plateforme, on retrouve des cosmétiques, du maquillage, des produits d'hygiène, capillaires ou encore des parfums. Ces derniers sont issus de stocks de grandes marques partenaires et récupérés pour différentes raisons (proches de la date de péremption, avec un léger défaut esthétique...). Pour pallier cette faille dans le circuit, Greez récupère pour les vendre à prix doux, avec des réductions allant de -30% à -90%

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Petite exclusivité réservée aux Bordelais (bientôt mise en œuvre) ? Une livraison offerte dans un certain point relais, bientôt communiqué.

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Parmi les marques phares ? Greez s'est déjà entourée de références dans l'univers de la beauté : Garancia, My Little Paris, Blissim, Sanoflore ou encore Les secrets de Loly. Les ventes événementielles sont dévoilées chaque semaine sur le site internet. Toutes démarrent le mardi à 9h et durent jusqu’au mardi suivant à 8h59. Une semaine pile-poil pour profiter d'un modèle vertueux, qui lutte contre le gaspillage et rend la cosmétique de qualité plus accessible.

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Du conseil annexe pour un monde plus vert 

En parallèle de son activité phare, Greez a développé toute une partie conseils en faveur des entreprises qui souhaitent réduire leur impact environnemental. À l’avenir, la plateforme prévoit de développer des missions annexes, comme l'accompagnement des marques pour réaliser des dons à des associations ou le recyclage de contenus/contenants de produits périmés. "On peut faire du détergent à partir de gel douche périmé, ou de la peinture écologique à partir de crème solaire et c'est vers cela que l'on souhaite orienter nos partenaires" nous confie Noémie, la cofondatrice de la marque. 


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