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On a trouvé les jobs les mieux payés... sans diplôme

Publié le 28 septembre 2018 à 11h44

Modifié le 22 mai 2020 à 15h40

par La Rédac'

Si « la conseillère d’orientation vous a clairement délaissé » comme dit la chanson, on est vraiment désolés pour vous. Même si on est tous d’accord pour dire que le Bac ouvre les portes des études supérieures et de carrières prestigieuses, vous pourrez quand même avoir une vie professionnelle riche et gagner plein de sous sans lui. 

Bon, on ne sait pas s'il a finalement dû traverser la rue pour trouver son nouveau job, mais Jonathan, l'horticulteur qui avait interpellé Emmanuel Macron, a trouvé du boulot. Il est cariste en intérim. Rien de très glamour, à part quand on sait combien il peut gagner tout au long de sa carrière...


Le/la manutentionnaire 

Et justement la manutention fait partie des boulots où vous n'avez pas besoin d'avoir le Bac pour être embauché. Au début, niveau salaire, c'est galère, à peine plus que le smic mais c'est sans compter les primes et les diverses indemnités de déplacement. Vous pourrez espérer atteindre plus de 2000€ par mois et même devenir chef d'équipe ou responsable de stocks. 

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Le barman / la barmaid

Vous êtes celui vers qui on se tourne quand il fait grand soif, en soirée. L'expert de la boisson, toujours prêt à concocter des cocktails aux clients en rajoutant votre petite touche, de la cannelle, un zeste de concombre. Pour vos créations, certains établissements voudront même payer le prix fort. Surtout que vous vous occupez du bar, des stocks et de la décoration. Vous pouvez faire un CAP ou vous former sur le tas. Le job est fatiguant, vous travaillerez de nuit. Mais votre salaire pourra atteindre 2000€ net par mois et dépendra surtout de votre expérience et du spot cool où vous officierez. 


Le plombier / la plombière

On vous entend déjà : « Au prix où on paye les plombiers à Paris... ». On vous comprend, c'est toujours douloureux de payer 500€ pour se faire changer un joint de lavabo. Bref, être plombier donne accès à plein d'avantages. Être à son compte ou entrepreneur, faire différents sites par jour pour ne jamais goûter à la monotonie d'un bureau. Si vous commencez à 1500€ net, les perspectives de développer votre entreprise restent très motivantes. En revanche, il faut aimer les chiffres car vous devrez gérer la comptabilité. Et pour vous donner encore plus envie, on vous épargne la fameuse "raie du plombier" et on vous offre le très sérieux compte Instagram des "plombiers français, ils sont beaux, ils sont forts...". 


Le serrurier / la serrurière

Comme pour les autres jobs, la seule formation demandée, c'est le CAP pour apprendre les techniques de découpe, de pliage et de soudure. Comme pour le plombier, votre réputation vous précède : tarifs jugés exorbitants, plaintes pour arnaques. Le métier vous assure tout de même 2200€ net par mois. Cela vaut peut-être le coup de se déplacer pour une simple porte claquée, à n'importe quelle heure de la nuit et du jour. En plus le secteur recrute en ce moment.

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Le camionneur / la camionneuse

Vous avez toujours rêvé de faire de la route, de déjeuner sur les aires d'autoroute et de conduire un énorme camion ? Ce job est fait pour vous. Ni CAP ou autre formation particulière mais un permis C ou EC pour driver votre poids-lourd ou super poids-lourd. Salaire : 2200€ par mois, sans compter les primes. Mais il ne faudra pas craindre les heures de travail supplémentaires ou de nuit.


Le chauffeur / la chauffeure de taxi

Vous aimez conduire et en plus être à votre compte ? Devenir taxi est fait pour vous. En revanche, l'investissement de départ pour la licence est conséquent, vous allez devoir parcourir Paris dans tous les sens pour gagner votre vie et récupérer rapidement votre mise. Rien ne vous empêche aussi de bosser pour des groupements de taxis qui vous assurent des courses récurrentes. Seule obligation : être équipé d'une balise GPS. Ensuite vous gérez comme il vous plaît vos horaires et vos journées de travail. Si vous êtes zen, vraiment en toutes circonstances, et savez faire face aux clients désagréables, c'est un job à 5000€ par mois qui vous attend. Au début c'est plutôt 1500€ net. Bien sûr votre casier judiciaire doit être vierge. 


Le boulanger / la boulangère

C'est le métier des lève-tôt mais vous aurez la reconnaissance des Parisiens affamés. Et ce n'est vraiment pas peu dire. Le CAP est une obligation pour savoir préparer les baguettes, les pains de chaque jour, gérer une boutique, des salariés, une entreprise. Technique, savoir-faire (pétrir et faire cuire), détermination (travail de nuit) sont les trois piliers de la philosophie du meilleur boulanger. Si vous êtes vraiment bon, vous pouvez envisagez de gagner 3000€ par mois. 


Le téléconseiller / la téléconseillère 

Votre optimisme est inattaquable, votre relationnel est super bon, vous êtes à l'écoute, courtois, motivé et aguerri aux techniques de vente les plus redoutables ? Vous matchez parfaitement avec ce job. Et si en plus vous êtes persévérant, vous pourrez toucher en moyenne 1900€ par mois, sans compter les primes. Si la journée peut sembler répétitive, chaque client est différent donc vous allez pouvoir appliquer toutes les pratiques de vente à distance possibles.

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On ne va pas se mentir, ce ne sont pas forcément les métiers les plus sexy, mais il y a de vraies embauches dans ces secteurs et ils permettent souvent de moduler le temps libre et le temps de travail
. Et à l'heure des bull shit jobs, vous savez les métiers qui n'ont plus de sens pour ceux qui les exercent, ce sont de vrais métiers concrets. Et puis si ça se trouve, dans quelques années, ces métiers seront peut-être même tendance ! 

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Une soirée géante et immersive gratuite produite par des étudiants a lieu ce vendredi au CAPC

Publié hier à 18h00

par La Rédac'

Expression citoyenne et sensibilisation

C’est un souffle nouveau qui va animer la Nef du CAPC ce vendredi 25 avril, de 19h à 21h. Pour clôturer la 4ᵉ édition du Printemps des Expressions, événement phare de la Ville de Bordeaux dédié à la parole et à la créativité des jeunes de 11 à 25 ans, le musée d’art contemporain se transforme en scène libre, festive et audacieuse. Intitulée « Les Jeunes à l’œuvre », cette soirée gratuite célèbre la jeunesse dans toute sa diversité artistique.

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Les jeunes ont champ libre pour faire vibrer la scène

A la suite d'un appel à candidatures, la soirée met à l’honneur des étudiants et adolescents bordelais, sélectionnés pour leur talent scénique et leur envie de faire vibrer le musée. Danse contemporaine, théâtre, chant, slam, poésie ou encore K-pop : huit performances immersives, pensées en résonance avec l'exposition du musée Air de repos (Breathwork), viendront métamorphoser les œuvres en expériences sensorielles.

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Tout au long de la soirée, des médiateurs du CAPC, rejoints par des étudiants du Bureau des arts de Sciences Po Bordeaux, assureront des visites volantes pour révéler les secrets des œuvres et éclairer les performances. Et puisque la fête ne va jamais sans partage, une buvette et une petite restauration seront proposées, tenues elles aussi par des jeunes. Mais l’événement ne s’arrête pas là. À 20h15, la Rock School Barbey prendra le relais avec un concert éclectique, entre rap, beatbox, slam et violoncelle, signé par de jeunes artistes émergents.

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Ecouter pour nourrir la politique jeunesse de la ville

Depuis quatre ans, le Printemps des Expressions propose aux jeunes Bordelais un terrain d’expression pour penser, créer et faire entendre leur voix. Après avoir exploré le sport, le climat ou l’engagement, l’édition 2025 met la culture à l’honneur, dans toutes ses formes : pratiques artistiques, métiers, accès aux arts et visions d’avenir. La première journée, réservée aux structures jeunesse, aura lieu la veille, le jeudi 24 avril, au conservatoire et au square Dom Bedos, avec une série d’ateliers, de performances et de rencontres culturelles.

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Plus qu’un événement, le Printemps des Expressions est devenu un laboratoire d’idées, une vitrine de talents, et une promesse tenue : celle de laisser aux jeunes une place sur scène, dans les débats… et dans les décisions à venir.


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