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10 phrases qu'on ne veut plus entendre pour la journée des droits des femmes

Publié le 8 mars 2023 à 17h11

Modifié le 8 mars 2023 à 17h28

par Auriane Camus


1. « Bonne fête de la femme ! »

NON. Ce n’est pas notre fête, mais une journée qui vise à rappeler et à lutter contre les inégalités femmes-hommes. Même si vous cherchez à être sympa, c’est non.


2. « Tiens je t’ai acheté des fleurs et du chocolat »

Encore une fois, le 8 mars n’est pas une occasion pour les femmes de se faire offrir des cadeaux, mais une journée pour célébrer les victoires féministes du passé et surtout en obtenir de nouvelles. En plus, la plupart du temps, ces cadeaux sont sexistes et véhiculent une image stéréotypée des femmes, donc passez votre tour.


3. « Chérie repose-toi, aujourd’hui c’est moi qui cuisine et qui m’occupe des enfants »

Alors c’est super, mais vous ne devriez pas attendre cette journée pour proposer à votre conjointe de l’aider dans les tâches ménagères et parentales. Le 8 mars oui, mais aussi le reste de l’année !


4. « Et la journée des hommes ? »

Alors écoute-moi bien Jean-Michel : aux dernières nouvelles, ce ne sont pas les hommes qui se font harceler tous les jours dans la rue et au travail, ni eux qui touchent 16% de moins que leurs opposés. Le jour où on vivra dans une société matriarcale (ce qui n’est pas près d’arriver visiblement), on en reparlera.


5. « C’est bon on est en 2023, on n’a plus besoin d’une journée pour les femmes »

Oui on est en 2023, mais chaque année, près de 94 000 femmes sont encore victimes de viols et/ou de tentatives de viol, et 1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou de son ex. Sans compter les inégalités salariales encore trop importantes, le manque de représentativité des femmes en politique ou dans les médias… Donc si, on a encore besoin d’une journée pour défendre les droits des femmes en 2023.


6. « Vous voulez l’égalité, mais vous êtes bien contentes quand on fait des travaux pour vous »

Alors si, pour toi, l’égalité se résume à la capacité de pouvoir réaliser des tâches difficiles, c’est que tu as encore beaucoup à apprendre sur les raisons de la lutte féministe. Et puis si les hommes n’avaient pas autant relégué les femmes à la cuisine, peut-être qu’elles maîtriseraient un peu mieux les travaux manuels.


7. « Offre spéciale : 50 % sur l’épilation laser pour la journée de la femme ! »

Non, non, non et encore non ! La journée des droits des femmes ne doit pas être un prétexte supplémentaire pour faire des ventes sur le dos des femmes. On veut des droits, pas des promotions.


8. « Toute façon, la journée des femmes c’est juste un truc pour les hystériques »

Il n’y a rien d’extrême dans le fait de vouloir une société égalitaire. Et puis si vous vous intéressiez un tant soit peu au féminisme, vous sauriez que l’égalité profite AUSSI aux hommes : fini le mythe du mâle surpuissant et la pression de réussir, bonjour à une vie de famille plus équilibrée.


9. « Pour la journée des droits des femmes, on offre le petit-déjeuner à nos collaboratrices »

Euhhhh, peut-être qu’une augmentation des salaires au même niveau que celui des hommes serait un peu plus bienvenue, non ?


10. « Franchement moi je suis à fond derrière les femmes pour le 8 mars ! »

Le dire c’est bien, le faire c’est encore mieux. Par exemple : reconnaître ses privilèges et admettre qu’on fait partie du problème, descendre dans la rue, être capable de défendre toutes les femmes et pas seulement celle de sa famille ou celles qu’on trouve belles, soutenir et croire les femmes victimes de violences… Et surtout, on évite de se la jouer preux chevalier qui veut sauver les demoiselles en détresse, et on laisse plutôt la place aux femmes pour s’exprimer elles-mêmes.

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La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

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