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Travailler avec des vieux : quand les millennials balancent

Publié le 19 mars 2018 à 14h28

Modifié le 20 mars 2018 à 11h52

par La Rédac'

Communiquer avec son collègue d'en face via la messagerie d'entreprise, gérer plusieurs tâches en même temps, exercer un taf qui n'existait pas il y a deux ans et créer des postes sur-mesure en utilisant un wording bien complexe : bienvenue en 2018.

La revue l'ADN s'est intéressée aux relations entre les générations S (dite "seniors", mais lesdits individus ne sont pas trop fans de cette appellation, qui se rapproche davantage d'une pub pour couches pour adultes que d'une réelle tranche d'âge, on les comprend), X (les 35 à 55-60 ans environ) et Y (les 20-35 ans) au travail.

 
Au cours d'une première enquête, les prégugés concernant les millennials avaient été questionnés : sont-ils si irrespectueux, feignants et démotivés qu'on le dit ? On y découvrait que la jeune génération mène la difficile quête du bien-être au travail plutôt que du poste prestigieux et ça, ça peut passer pour de la désinvolture auprès des plus âgés qui ont connu un système de valeurs différent.

Cela dit, tomber dans l'écueil du cliché remplacé par un autre devient tentant, et heureusement que Stéphane Hugon, sociologue sollicité pour l'enquête, met en garde sur la catégorisation excessive des jeunes (et des vieux), expliquant que « il existe autant de définitions des millennials qu’il y a de profils ». Ouf.

Allociné

Bon, et de l'autre côté alors ? Plutôt que d'utiliser le terme "vieux", un peu rude à notre humble avis, nous parlerons plutôt des "plus expérimentés", du moins en ce qui concerne la sphère professionnelle. Parce qu'apparemment, l'expérience n'est pas leur fort dans tous les domaines.


"Nous n'avons pas les mêmes valeurs"

À commencer par le digital, domaine qui représente la plupart des lacunes de la génération X : une jeune femme qui travaille dans le secteur aérien et dont le job consiste à former ses collègues aux opportunités du numérique déclare avoir « des cas d’incompétence numérique assez dingues », citant notamment ses collègues incapables d'ouvrir un doc PowerPoint.

De son côté, une chargée de communication de 25 ans exprime son regret quant à la fermeture d'esprit de ses collègues plus âgés qui ne voient pas l'intérêt d'acquérir certaines compétences informatiques qui représentent pour eux, une perte de temps : « C’est normal, vous êtes jeunes. Mais nous, ce n’est pas notre culture, on n’y arrive pas, c’est compliqué ces nouveaux outils, pour nous c’est trop tard, on ne voit pas l’intérêt », a-t-elle entendu plusieurs fois.

La faute à qui ? Pas celle des millennials apparement, comme le démontre cette étude menée par IMS-Entreprendre pour la cité : « La classe de managers qui, dans l’entreprise, génère les relations les plus tendues, ce sont finalement les X (les 36-49 ans). »


Les solutions ? Trouver des points de convergence et échanger, échanger, échanger pour se former mutuellement, mettre de côté ses clichés et remettre en question ses acquis quel que soit son âge, pour que chacun y trouve son compte.

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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