Dans le cadre de l’examen d’un projet de loi de sortie de la crise sanitaire actuelle, la création du pass sanitaire a été votée par l’Assemblée nationale dans la nuit du lundi 10 mai au mardi 11 mai 2021. Il permettra à ses détenteurs de voyager depuis et vers l'étranger librement – d'abord avec d'autres pays de l'UE –, mais également de participer à de grands évènements : festivals, foires, expositions...
La liberté sous conditions
En clair, il faudra présenter un résultat négatif d’un dépistage virologique ou un justificatif de vaccination ou encore une attestation de son rétablissement après une contamination au virus pour accéder aux grands rassemblements qui s'organisent cet été. Le gouvernement a promis une jauge de 1 000 personnes sans pour autant l'inscrire définitivement dans la loi. Cette "souplesse" plébiscitée par les députés LREM est décriée par les membres de l'opposition et du Modem qui, déjà défavorables au pass sanitaire, critiquent son manque de précision. Dans quelles conditions ces rassemblements pourront avoir lieu (surface, densité, en extérieur ou en intérieur...) ? Les questions restent nombreuses.
Les clubs restent exclus du plan de déconfinement
Le député Modem Christophe Blanchet a défendu la cause des clubs en demandant que le pass sanitaire soit utilisé pour permettre leur réouverture, sans succès. Les risques de contamination dans les boîtes sont jugés "trop important" pour envisager leur retour, et le refus d'ouverture des clubs au 1er juillet a même été signé à 63 voix contre 62 – merci les hémicycles de nuit.