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Venir s\'installer à Bordeaux ne serait pas si coûteux

Publié le 23 janvier 2017 à 00h00

Modifié le 23 janvier 2017 à 14h26

par Loraine

Loyers, prix des transports en commun, budget bouffe... l'équipe de Movinga a passé au crible les grands pôles de dépense des citadins. Ressort de cette étude un classement des villes où l'installation est la plus chère. Une fois n'est pas coutume : Bordeaux n'occupe pas le top 3... loin de là.

A l'heure où tous les projecteurs médiatiques sont braqués sur Bordeaux, du Los Angeles Time au Lonely Planet, et que la flambée de l'immobilier frappe de plein fouet notre cité si convoitée, on pensait que les frais d'installation seraient exorbitants. Il n'en est rien.

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Le site de Movinga, considéré comme le Airbnb du déménagement, a comparé quinze grandes agglomérations françaises en fonction des coûts liés à l’installation des nouveaux résidents. Bordeaux  se range en 8e position, soit au milieu du classement. Et ce n'est pas un mal.


Paris premier, dijon dernier : l'ordre est respecté

Pour établir ce palmarès, la start-up s'est appuyée sur les 4 postes de dépenses principaux du premier mois d’emménagement dans une ville, à savoir : le loyer d’un appartement d’une chambre à proximité du centre, les frais de téléphone (mise en service d’une carte SIM avec forfait de données mensuel), le coût mensuel des transports en commun et le coût de l’alimentation pour 30 jours. Sans surprise, Paris occupe la première place du classement avec 1752,78 euros en moyenne, suivie par Strasbourg avec 1222,70 euros et Lyon avec 1216,21 euros. Dijon clôt la marche avec 908,61 euros. Entre ces extrêmes, on trouve Bordeaux.

Bien que très attractive, la capitale girondine affiche encore des tarifs raisonnables dans les différents pôles. D'après l'étude, les nouveaux-venus dépenseraient  en moyenne  1116,59 euros pendant leur premier mois de vie bordelaise. 12e sur 15 en matière de loyer au mètre carré, notre métropole s'illustre surtout par la faiblesse du prix de ses transports. Nos trams et bus sont en effet les moins chers du classement avec 30 euros mensuels (contre 70 pour Paris, à titre d’exemple). TBM mon amour.

Dernier volet du palmarès : l'international. La ville de Luanda en Angola qui monte sur la plus haute marche, avec un coût total du premier mois qui s'élève à 3052,77 euros. Soit plus que New York et San Francisco, respectivement 2e et 3e... Ce monde est fou !

Le classement dans son intégralité, c'est par ici !

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

Publié hier à 20h30

par La Rédac'

Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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