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Un violentomètre mesure la toxicité de ta relation

Publié le 10 juillet 2019 à 11h45

Modifié le 11 juillet 2019 à 09h33

par La Rédac'

Passé du fait divers au fait social, le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme est désormais appelé féminicide. Le gouvernement se met donc (lentement mais sûrement) à la recherche de solutions pour enrayer ce phénomène qui a déjà fait 75 victimes depuis le début de l'année. Parmi elles, la création d'un violentomètre et la généralisation d'un bracelet anti-rapprochement.


Prévention : quand doit-on s'alarmer ?

Alors que pour certaines, les limites sont claires, la plupart des jeunes femmes de 18 à 25 ans n'arrivent pas à identifier les comportements violents. Pourtant, selon une enquête nationale de l'Enveff datant de 2000, elles sont presque deux fois plus touchées que leurs aînées. C'est face à ce constat qu'a été repris ce violentomètre, créé il y a quelques années en Amérique Latine. Il utilise des comportements précis et quotidiens qui sont souvent banalisés ou apparentés à des preuves d'amour. 

Avec ce baromètre, les femmes peuvent évaluer la toxicité de leur relation et ainsi prendre confiance en elles et en leurs décisions, comme dire stop, partir, ou demander de l'aide.


Protection : bientôt, un bracelet anti-rapprochement

Lundi dernier, Marlène Schiappa annonçait des mesures afin de protéger les victimes de violences conjugales ; parmi elles, l'obligation pour le conjoint violent de porter un bracelet électronique relié à un centre de contrôle. En cas d'intrusion dans un territoire déterminé, la police peut immédiatement intervenir. Le bracelet existe déjà dans la loi mais ne vise que des personnes ayant déjà été condamnées à au moins deux ans de réclusion ou mises en examen pour une infraction punie d’au moins cinq ans de prison et à condition qu’elles soient déjà sous surveillance.

L'idée ? Pouvoir l'utiliser comme une mesure préventive que pourrait prendre le juge des libertés et de la détention ou le juge aux affaires familiales, lors d'enquêtes préliminaires. Cela permettrait de ne pas devoir attendre qu'il "se passe le pire" pour protéger les femmes (et les hommes) en danger.


Sanctions

 

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Le centre-ville de Bordeaux sera définitivement interdit aux voitures d'ici 2026

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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