876xrjwq6p

L'appli Yuka fait la loi dans les supermarchés

Publié le 17 septembre 2019 à 12h32

Modifié le 18 septembre 2019 à 09h55

par La Rédac'

Il n’est pas rare de croiser des consommateurs, téléphone à la main, prêts à scanner chaque code-barres. Et pour cause, scanner ses produits au supermarché est devenu une vraie habitude pour la plupart des Français.


Manger sainement, pas trop sucré, pas trop salé, pas trop gras, sans pesticide… On l’a compris, le mode de vie sain, ou "healthy", a la cote. Dans cette quête du healthy living, Yuka est notre meilleur allié. L’appli ouverte, on déambule dans les rayons à la recherche du produit parfait. Et il n’est pas rare que l'on repose un plat ou un aliment qui nous faisait de l’œil, mais trop mauvais élève aux yeux de Yuka.

On peut le dire, l’application est notre nouveau gourou des courses. Plus étonnant encore, il semblerait que depuis peu, les supermarchés soient eux aussi à la merci de Yuka. En juillet dernier, la cofondatrice de l’application, Julie Chapon, expliquait au Parisien : « Nous référençons 800 000 produits. Chaque jour, on enregistre des changements dans leur composition, moins de sel, moins de sucre… et les additifs controversés sont supprimés. ».

Bonne nouvelle, du coup ; ce n’est plus forcément au consommateur de faire le tri pour trouver la pépite healthy qu’il recherche, mais c’est la marque ou l’enseigne de distribution elle-même qui revoit la composition de ses produits.

La dernière en date ? Intermarché, qui vient d’annoncer la reformulation de près de 900 produits, dans le but d’avoir de meilleures notes sur Yuka. Son président n’a pas hésité à exposer clairement son objectif : des scores supérieurs à 50/100, afin d’éviter que l’application ne propose des alternatives mieux notées aux consommateurs.

Mais comment ? En commençant par supprimer tous les additifs nocifs, comme le glutamate, le dioxyde de titane ou encore les carbonates de magnésium. Au total, ce sont 140 de ces additifs qui vont totalement disparaître d'ici l'an prochain.

On a envie de dire « enfin ! », et on espère que cet assainissement des produits alimentaires va continuer. En tous cas, c’est bel et bien Yuka qui fait la loi dans les rayons de nos supermarchés.

À VOIR AUSSI

À LIRE AUSSI
festival-isulia-bordeaux

Un Open Air de 8H va avoir lieu dans une ancienne raffinerie en plein Bordeaux

Publié hier à 18h30

par La Rédac'

L’arrivée du printemps célébrée à ciel ouvert

Isulia signe le grand retour des Open Air printanniers le samedi 19 avril 2025, à La Cité Bleue, dans le quartier de Bacalan. De 16h à 00h, ce format condensé du festival Isulia promet un concentré d’énergies plurielles et de créations engagées, entre concerts, performances artistiques et espaces immersifs. Organisé dans les vestiges industriels d'une ancienne raffinerie réinventée en haut lieu culturel, l’événement s’annonce comme un moment fort de la saison avec plus de 1000 m2 dédiés à la fête. 

Voir cette publication sur Instagram

Une publication partagée par Isulia Festival (@weareisulia)


Une fusion entre danse, exploration et partage

Né en 2021, Isulia dépasse les frontières d'un simple festival : c’est un espace vivant, libre et inclusif, où s’entrelacent création, réflexion et engagement. Témoin des mutations artistiques et sociétales, il s'affirme comme un laboratoire d’idées et une plateforme pour les nouvelles voix de la culture indépendante. Isulia défend une vision fédératrice de la fête, où l'art rencontre le sens, et la musique, les consciences.

isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


À LIRE AUSSI