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Festival de Caves, l’exploration de l’art

Publié le 4 mai 2017 à 00h00

Modifié le 8 mai 2017 à 10h34

par Claire Griois

Ça y est, il est là ! Depuis le mercredi 3 mai, et jusqu’au lundi 15 mai, le festival de Caves fait battre le cœur de la vie culturelle bordelaise. Vous ne l’avez pas vu ? Normal, vous êtes juste au-dessus !

Né à Besançon en 2005 sur les bonnes idées de Guillaume Dujardin et de la compagnie Mala Noche, ce festival de théâtre souterrain a pris de la bouteille et parcourt désormais les caves de France et d’Europe avec un succès grandissant. Au Collectif Mixeratum Ergo Sum donc d’investir, chaque année depuis 2014, les caves de la ville. Sociétés, bars, mais aussi beaucoup de particuliers ont répondu présent aux appels du Collectif, et vous entraineront avec délices dans les profondeurs de la ville.

festival-de-cavescredits : Festival de caves

« Vous habitez le quartier » ?

Premier but du projet : créer des spectacles atypiques dans un cadre de grande proximité avec le spectateur : ceux qui donnent la réplique et ceux qui applaudissent se retrouve autour d’un pot après les représentations. Mais c’est aussi un vrai défi artistique ! Adapter une pièce à une cave dont l’espace équivaut à moins de la moitié d’une scène de théâtre n’est pas chose facile… Surtout qu’on n’y voit pas grand-chose, et pour un peu qu’une dernière bouteille d’Entre-deux-mers aie décidé de ne pas déblayer le terrain, un geste mal contrôlé aurait vite fait de faire couler l’alcool à flots avant l’heure du pot.

festival-de-cavecredits : Festival de caves

Vie de souterrains

Pour répondre à ce défi de l’exigüité, des auteurs sont allés jusqu’à concevoir des pièces spécialement adaptées à la représentation souterraine ! C’est le cas de Chuintements, qui sera proposé par Clémentine Aubry le 9 mai, et qui s’inspire du Terrier de Kafka pour raconter l’histoire… d’un troglodyte.

D'ailleurs, si trouver un local n’est pas toujours aisé, pour trouver une cave, bon courage ! La partie immergée de l’iceberg, où se dérouleront les représentations, reste un mystère : c’est seulement sur réservation que vous connaitrez les spots et pourrez aller explorer les profondeurs de la Belle endormie 

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isulia-bordeaux©François Blanchard

Pensé dans une logique écoresponsable, l’événement privilégie les circuits courts, les options végétariennes et la réduction des risques, avec la présence d'une brigade de bénévoles et de dispositifs de prévention pour garantir un espace sûr et bienveillant à tous·tes.

Un line-up exigeant, pensé pour surprendre et rassembler

Parmi les artistes attendus, le duo Belaria B2B Soyoon réunit deux figures montantes de la scène électronique. Belaria, résidente du Badaboum et de Rinse France, tisse ses sets entre EBM, Italo Body Music et techno planante, dans une esthétique post-punk affirmée. À ses côtés, Soyoon — originaire de Séoul et révélée par Boiler Room — infuse ses performances d’une énergie rave 90s et d’éclectisme radical, forte de résidences au Macadam et au Mihn Club de Hong Kong.


Autre nom à suivre : Salomée, résidente de l’IBoat, qui mêle électro hypnotique et techno lumineuse, en distillant ses sets exclusivement sur vinyle. Le collectif local Heavydance, fer de lance de la scène bordelaise underground, complète l’affiche avec un live à haute intensité, entre puissance brute et liberté sonore.


Une onde collective hors du temps ancrée sur la scène bordelaise 

Isulia continue de tisser son identité : plurielle, indépendante, inclusive et profondément tournée vers le collectif. Bien connu des Bordelais pour sa programmation libre et vibrante, le festival Isulia avait réuni 6 000 festivaliers et festivalières, 32 artistes et groupes et 45 intervenant·e·s pour ses talks l'an dernier. Aucun doute que le prochain tome ne connaisse autant (sinon plus) de succès. 


La billetterie est en ligne 


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