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Job de rêve : être payé 10 000€ pour aller compter les manchots en Antarctique

Publié le 1 mai 2024 à 20h30

Modifié le 2 mai 2024 à 15h25

par Clémence Varène

Chaque année, le UK Antarctic Heritage Trust, soit l’organisme britannique du patrimoine antarctique, cherche une nouvelle équipe pour aller vivre isolée du monde, de novembre à mars. Et 2024 ne fait pas exception, l’association a lancé les candidatures pour cette nouvelle saison. Un travail dépaysant, qui vous permet de côtoyer au quotidien les collègues les plus mignons du monde : des manchots.


Amateurs de chaleur, s’abstenir

Le UK Antarctic Heritage Trust cherche 5 volontaires pour aller s’isoler de novembre 2024 à mars 2025 sur la base de l’île Goudier (Port Lockroy, plus précisément), à plus de 1000 kilomètres du sud de l’Argentine, le point de tri postal le plus austral du monde. Au programme : trier le courrier qui arrive sur le territoire britannique de l’Antarctique, mais aussi, et surtout, recenser tous les petits manchots qui se baladent dans le coin.

Les quelques chanceux sélectionnés seront tenus d’accueillir les touristes (plus de 18 000 chaque année), de maintenir la base en état, de gérer la boutique souvenir, mais aussi de fournir des rapports réguliers sur l’état de la population de manchots Gentoo sur l’île. Le tout par -6 degrés, soit une température très clémente pour la région, puisque la mission, hémisphère sud oblige, se déroule bien en été !


L’aventure d’une vie

Pour cette mission exceptionnelle, les volontaires sont rémunérés entre 1500 et 2200€ par mois, soit une moyenne de 10 000€ sur l’ensemble de leur séjour. Un critère non-négligeable quand on sait que les employés vivent là-bas sans eau courante, ni douche ou chasse d’eau, avec l’électricité et Internet limités, et enfin bien évidemment aucun service de téléphonie mobile. Bref, des conditions de vie un peu extrêmes, mais ça peut valoir le coup, non ?

Pour avoir la chance d’être sélectionné, il faut avoir une bonne condition physique, une maîtrise parfaite de l’anglais, et avoir une appétence pour les animaux et l’environnement. Malheureusement, les candidatures pour la session de 2024 sont déjà closes, mais, rassurez-vous, l’équipe est renouvelée tous les ans, et rien de nous empêche de vous tenir à l'affût pour postuler l’année prochaine !

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Une annonce retentissante vient de secouer Bordeaux : le centre-ville sera totalement interdit aux voitures au 1er janvier 2026. Ce projet ambitieux, porté par la mairie, a pour objectif de transformer radicalement la circulation dans la ville, en mettant un terme définitif à l’ère des véhicules motorisés au cœur historique de la capitale de la Gironde.

La fin définitive des moteurs à Bordeaux

D’ici deux ans, le centre de Bordeaux deviendra une vaste zone piétonne, où seuls les transports publics, les vélos, et les piétons auront accès. Les rues bordelaises, qui avaient déjà fait l'objet de quelques expérimentations ces dernières années, seront entièrement réaménagées pour offrir un espace plus sûr et agréable à ses habitants et à ses visiteurs.

Le coût total du projet est estimé à 450 millions d’euros, une somme qui comprend l'installation de nouvelles infrastructures de transport, des aménagements paysagers et l’extension du réseau de tramway. Pierre Lemoine, adjoint au maire de Bordeaux, souligne que "cette initiative fait partie d’un plan à long terme pour redonner de l’air à nos quartiers, améliorer la qualité de vie et réduire la pollution. Bordeaux doit se réinventer et devenir une ville modèle en matière de mobilité durable."

Un nouveau centre-ville aménagé par étapes 

Le projet sera progressivement mis en œuvre à partir de juin 2025, avec des premières étapes qui concerneront les zones autour de la Place Pey-Berland. Les rues commerçantes comme la rue Sainte-Catherine seront parmi les premières à bénéficier de cette nouvelle configuration. Le planning des futures zones est actuellement en cours d'élaboration.

Les répercussions pour les Bordelais sont importantes. Marie Legrand, commerçante de la rue du Loup, se dit optimiste : "Cela risque de changer beaucoup de choses, mais à long terme, je crois que ce sera bénéfique pour tous. Plus de piétons, plus de cyclistes, moins de voitures : c’est un futur que j’attends avec impatience."

À Bordeaux, la voiture cède donc définitivement sa place à la mobilité douce, et les Bordelais pourront profiter d’un centre-ville plus calme et plus écologique d’ici 2026.

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