C’est suffisamment rare pour être souligné : un long-métrage français entièrement tourné à Dijon arrive au cinéma. Entre comédie sociale, casting prestigieux et décors 100 % locaux, ce film s’annonce comme un petit événement culturel à ne pas manquer.
“Le mélange des genres”, une comédie drôle et engagée tourné à Dijon
Simone, c’est une flic un peu rigide, avec des idées bien arrêtées. Sa mission ? Infiltrer un collectif féministe soupçonné d’être mêlé à une sombre affaire de meurtre. Mais à force de les fréquenter, elle commence à revoir ses certitudes… jusqu’à ce que les militantes commencent à la trouver un peu louche.
Alors pour détourner les soupçons, elle balance Paul. Un type tranquille, sympa, presque trop poli pour être vrai. Il n’a rien demandé, mais le voilà accusé à tort.
Oui, Paul est innocent. Et oui, Simone le sait très bien.
Avec Léa Drucker, Benjamin Lavernhe et Melha Bedia à l’affiche, Le mélange des genres mélange justement (et habilement) les tons : c’est drôle, actuel, et jamais moralisateur. Le tout, tourné dans les plus beaux coins de Dijon.
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Le centre-ville de Dijon en toile de fond du film “Le mélange des genres”
Soutenu par la Région Bourgogne-Franche-Comté, le film fait briller Dijon sous toutes ses coutures. On y reconnaît facilement le Grand Théâtre, le quartier des antiquaires, le jardin de l’Hôtel Vogüé, les Halles, le Rézo’fêt’art ou encore la place de la Libération... Bref, un vrai city tour version ciné.
Et ce n’est pas tout : la production a fait appel à une armée de figurants dijonnais ! Alors ouvrez l’œil, vous pourriez bien apercevoir votre cousin, votre collègue de bureau ou même votre mamie en train de traverser une scène en arrière-plan.
Bon, on ne va pas se mentir… certains ont été coupés au montage (on compatit, vraiment – on les a vus à l’avant-première, et le choc était réel). Mais malgré ça, le film offre une vraie vitrine à Dijon, à ses habitants et à son charme unique.
Pourquoi touner un film à Dijon ?
Lors de l’avant-première au Pathé Dijon, Michel Leclerc a confié avoir choisi Dijon pour une raison bien précise : il avait besoin d’une ville à taille humaine, où les lieux sont suffisamment proches pour que les personnages puissent se croiser naturellement. Parfait pour les allers-retours entre les trois groupes qui rythment le film.
Mais soyons honnêtes, ce n’est pas juste une question de logistique : le charme de Dijon a aussi fait fondre le cœur du réalisateur. Et franchement, on le comprend…
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