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À Dijon, 75 000 personnes réunies pour le plus gros festival rap de France

undefined undefined 9 septembre 2025 undefined 11h30

Lucille Pasquier

Dijon, nouvelle capitale du rap le temps d’un week-end

Si vous pensiez que le rap n’avait pas sa place à Dijon, détrompez-vous. Pour sa deuxième édition, le Golden Coast Rap Fest a fait exploser les compteurs. En passant de 2 à 3 jours, le festival a attiré 75 000 personnes (contre 52 000 en 2024). La moitié du public venait de la région, l’autre moitié a traversé la France pour vivre l’expérience. Autant dire que Dijon s’est transformée en QG du rap français le temps d’un week-end.
Et pour cause : plus de 80 artistes de la scène francophone ont foulé les scènes du festival. Un line-up XXL qui confirme la légitimité du Golden Coast comme premier festival de rap en France. Oui, rien que ça.

©️L.POCHET

Une vibe jeune, locale et carrément fédératrice

Golden Coast, ce n’est pas juste des concerts : c’est un festival qui porte haut les valeurs de la jeunesse. L’âge moyen du public ? 23 ans, avec une majorité de femmes (55 %). Et quand on vous dit que Dijon vibre, ce n’est pas qu’une expression : la Ville, la Métropole et la Région ont tous soutenu l’événement, aux côtés de plus de 88 partenaires économiques et culturels. Une vraie dynamique collective qui prouve que le rap, ici, c’est sérieux.
Résultat ? Une attractivité énorme pour Dijon, une économie locale boostée et une reconnaissance nationale. Bref, une vibe qui profite à tout le monde. Et bonne nouvelle : rendez-vous en 2026 (pendant les vacances scolaires), pour une troisième édition encore plus grande du 28 au 30 août.


©️L.POCHET

Quand la fête déborde un peu dans Dijon

Bien sûr, un festival de cette ampleur ne passe pas inaperçu. Installé sur les hauteurs de Dijon, le Golden Coast a fait entendre ses basses bien au-delà du site, le vent portant parfois le son jusqu’aux quartiers voisins. De quoi surprendre quelques habitants peu habitués à vibrer au rythme du rap jusque dans leur salon. Mais soyons honnêtes : ce genre de phénomène reste rare, et il faut bien laisser de la place aux grands rendez-vous culturels pour que Dijon continue à rayonner et à s’imposer comme une ville où il fait bon vivre… et sortir. Parce qu’après tout, une ville sans fête, c’est un peu comme un couplet sans rime : ça manque de flow.

Golden Coast, c’est la preuve qu’à Dijon, on sait aussi mettre le feu. Avec 75 000 personnes au compteur, des artistes qui enchaînent les shows et une ambiance de dingue, le festival s’impose comme un rendez-vous incontournable du rap en France. Et si ça fait parfois un peu de bruit sur les hauteurs de la ville, c’est surtout le signe que Dijon vit, bouge et attire. Vivement 2026 pour remettre ça, encore plus fort.