Tu crois que les vendanges c’est l’enfer ? Mais c’est surtout très humain
Les vendanges, ça sonne un peu comme le mot "corvée" en plus terroir. Dans l’inconscient collectif, c’est lever 4h du mat, saccager son dos, ramasser des raisins sous la pluie avec une demi-barquette de semoule en récompense. Mais en vrai ? C’est pas (du tout) aussi sinistre.
Oui, tu te lèves tôt. Oui, ton jean va s’endurcir comme une plaque de béton. Mais ce que tu ne vois pas, c’est la force du collectif, les fous rires dès 7h20 (véridique), les petits défis entre vendangeurs, les repas où tu redécouvres la vraie notion de "bonne franquette". Et puis, franchement, tu n’as jamais bu un café aussi bon que dans les vignes, après une heure de sécateur.
Les vendanges, c’est un peu comme un festival rural : t’es sale, fatigué, mais heureux d’être là. Et même les novices s’en sortent haut la main, parce qu’en vrai, personne n’attend que tu sois expert du Pinot Noir.
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Concrètement, ça se passe comment les vendanges en Bourgogne?
Les vendanges débutent généralement entre fin août et mi-septembre, selon la météo. Tout commence par un appel ou une annonce : les domaines recrutent, souvent par le bouche-à-oreille, sur les réseaux ou via Pôle Emploi. Autour de Dijon, tu as l’embarras du choix : Marsannay-la-Côte, Gevrey-Chambertin, Nuits-Saint-Georges… La crème du raisin.
Une fois sur place, on te file un sécateur, une caisse, un p’tit briefing, et c’est parti. Tu bosses en binôme ou en rangée solo, ça dépend. Le midi ? Repas collectif, souvent concocté par des mamies de compète ou des vitis au grand cœur. Et le soir, t’as le droit à ta douche, ta bière, ton lit et un canon maison.
Pas besoin d’être ultra-sportif, juste un peu endurant et surtout, avec un bon esprit d’équipe. Car oui, ça peut être crevant, mais t’as toujours quelqu’un pour te filer un coup de main ou te faire marrer avec une imitation de grappe qui parle.
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Une aventure à vivre au moins une fois quand on est Dijonnais
Franchement, si t’habites Dijon et que t’as jamais fait les vendanges, il te manque un chapitre de ton identité bourguignonne. C’est pas juste ramasser du raisin, c’est toucher du doigt un patrimoine vivant, voir les coulisses de ce que tout le monde boit fièrement au bar à vins, et sentir que tu fais partie d’une chaîne de transmission.
C’est une expérience qui coche toutes les cases : authentique, conviviale, rustique sans être réac, et qui rend humble. Et entre nous, t’auras jamais été aussi fier d’une bouteille que celle que t’as aidé à créer.
Et n’oublions jamais que Dijon est la capitale mondiale du vin !
