Que tu sois étudiant fraîchement débarqué ou jeune actif en quête d’un petit nid, ces situations te parleront (un peu trop) fort. Voici un florilège très dijonnais de galères immobilières que tu as sûrement déjà vécues ou que tu t’apprêtes à découvrir.
Tu sais que t'es en galère pour trouver un appart’ à Dijon quand…
- Tu fais la queue avec 25 autres devant un immeuble du centre-ville, à deux pas de la place Darcy.
- Tu passes tout ton été à chercher un studio T1 plutôt qu’à vivre la dolce vita. Dijon étant la ville la plus demandée de Bourgogne-Franche-Comté pour les étudiants.
- Tu dis “il est bien agencé” à chaque annonce, même pour un 15 m².
- Tu trouves ça normal de découvrir des toilettes sur le palier.
- Tu squattes tous les canapés de tes potes pour dormir un soir ou deux.
- Tu guettes les annonces dès 8h du matin, en rafraîchissant Le Bon Coin toutes les 5 minutes.
- Tes potes à la campagne te disent : « Pour le prix de ton studio en centre-ville tu peux avoir une maison de 100 m² à Binges ou à Velars-sur-Ouche » et ils ont raison.
- Tu élargis ta recherche aux communes comme Chevigny-Saint-Sauveur ou Plombières-lès-Dijon.
- Tu n’as qu’un garant, qui n’est ni trader, ni médecin.
- Tu avances un an de loyer, juste pour que ton dossier soit passable.
- Tu te dis “12 m², c’est large”; alors que les studios moyens font 16–21 €/m² à Dijon.
- Tu te contentes de deux plaques, dont l’une capricieuse dans une kitchenette micrométrique.
- Tu demandes à un pote de retoucher tes fiches de paie
- Tu te souviens qu’il fallait aussi fournir l’avis d’imposition, et tes faux CDI sautent.
- Ton coloc te lâche une semaine avant la rentrée, et tu dois recommencer ta recherche.
- Tu te mets en couple plus vite que prévu, juste pour pouvoir prétendre à un T2.
- Tu fais coloc dans un studio, et tu dors dans le coin salon, entre la table et l’armoire.
- Tu comprends enfin la douille de la loi Carrez
- Tu envisages une coloc’ avec le gars qui ne veut « que des jeunes filles » sur une annonce du Bon Coin
- Tu te dis « je vais garder une vieille dame contre un loyer symbolique », en mode logement intergénérationnel
- Quand l’annonce parle “garde d’enfants en supplément”, et à la visite on te demande la babysitter gratuite.
- Tu envisages des trucs plus louches pour financer ton loyer (on ne juge pas).
- Tu emménages… puis découvres des punaises de lit après deux nuits.
- Tu as abattu 600 arbres pour faire tes dossiers (qui finiront certainement à la poubelle)
- Tu vis en coloc’ avec trois inconnus, dont un gamer invétéré et une voisine de 50 ans (alcoolique) qui t’explique toute sa vie.
- Tu squattes 6 mois chez un pote, « en attendant ».
- Tu peux cuisiner, dormir et prendre ta douche dans le même espace.
- Tu es passé d’un 60 m² en 2015 à un 25 m² en 2025 pour le même loyer, dans le même quartier.
- Tu songe à appeler Recherche Appartement ou Maison
- Tu appelles deux secondes après l’alerte, et la messagerie est déjà saturée.
- Un 30 m² à retaper et insalubre à 130 000 € ne te choque même plus.
- Tu sais que tu n’auras jamais assez pour acheter,(même un 9 m2).
- Tu es abonné à tous les groupes Facebook de plan appart’.
