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Fini les titres-restaurant en supermarché dès 2025 !

Publié le 10 décembre 2024 à 12h00

Modifié le 12 décembre 2024 à 15h13

par Clémence Varène

L’année risque de bien mal commencer. À peine le Nouvel An terminé, on stoppe les festivités puisque l’assouplissement des règles relatives à l'usage des tickets-restaurant qui était entré en vigueur en octobre 2022, à cause de l’inflation, va prendre fin aux petites lueurs de 2025 (parce que oui, apparemment, la hausse des prix s’arrête en même temps que 2024). En cause, et ce malgré la volonté des différents ministres, une récente censure du gouvernement, qui empêche de voter la prolongation du texte à temps.


La fin des haricots

On a failli y échapper, et continuer à mener la belle vie. Il y a quelques mois, le gouvernement annonçait sa volonté de prolonger la règle qui autorise l’utilisation des cartes et chèques-restaurant pour payer ses courses du quotidien. Seulement, voilà, là-dessus, certains de nos élus ont eu la bonne idée de censurer le gouvernement Barnier, avant que l’accord ne soit passé (ce qui devait se faire fin novembre).

Selon Bercy – aka le ministère de l'Économie et des Finances –, impossible à présent de passer ce vote à temps, pour assurer un report au moins sur l’année 2025. Et si ce n’est pas littéralement la fin des haricots (dans la mesure où vous pourrez continuer à acheter des conserves), ça l’est tout de même de manière figurée, puisque c’est toute une gamme de produits qui ne sera plus accessible.


Adieu les petits plats maison

La nouvelle règle est simple, il sera dorénavant interdit d’utiliser sa carte Swile, Edenred ou autre Sodexo pour acheter des aliments nécessitant une transformation. Comprendre ici des pâtes, du riz, de la viande, du poisson, des œufs… c'est-à-dire tout ce qui ne peut pas être consommé de manière immédiate. Une conséquence directe de la censure, qui risque d’impacter quelques millions de consommateurs.

Une mesure qui risque bien de déconcerter les adeptes du bento et de la lunch box, puisqu'il sera impossible de payer ses courses du quotidien. Seuls les plats tout faits, ou en tout cas consommables tels quels, seront accessibles (ouf, on peut toujours aller se régaler chez Picard). Mais malheureusement, impossible de faire des économies en préparant ses repas à l’avance, avec des aliments dont on connaît la provenance…


On passe à la caisse

Bon, heureusement, de nombreux produits restent toujours éligibles, comme les fruits et les légumes notamment, histoire de pouvoir quand même manger un peu de frais sur les horaires de travail. On pourra toujours consommer comme d’habitude dans les restaurants et les boulangeries qui les acceptent. Et le plafond à 25€, quant à lui, ne devrait pour le coup pas changer pour redescendre à 19€. C’est déjà ça.

Mais alors comment ça se met en place au moment de payer ? On voit déjà d’ici les galères pour calculer sur son téléphone, séparer son panier en deux, et « est-ce que les yaourts ça marche ou pas ? ». Pas de panique, puisque le tri se fera normalement directement au moment du passage en caisse, selon le bon vouloir des enseignes, qui pourront continuer à choisir quels produits sont payables ou non en TR (titres restaurant, pour les intimes).

Quoi qu’il en soit, cette décision n’est, on l’espère, que temporaire, puisque dès qu’un nouveau gouvernement sera élu, il pourra voter le texte en urgence, pour remettre en place l’usage des cartes-restaurant le plus rapidement possible. Allez, avec un peu de chance, on n'en aura que pour 6 ou 7 mois de galère…

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par Lucille Pasquier

Paul de Saint Sernin : l’art de faire rire avec le malaise

Vous ne connaissez pas encore Paul de Saint Sernin ? Pas d’inquiétude, on vous fait les présentations ! Chroniqueur aux punchlines impertinentes dans l’émission "Quelle Époque !" sur France 2, ce trentenaire a fait de ses mésaventures une véritable marque de fabrique. Son humour ? Des vannes très personnelles, beaucoup de malaise (assumé), de l’introspection et des anecdotes gênantes à la pelle.

Sur scène, Paul partage tout avec un flegme désarmant : la fois où une fille l’a humilié devant tout son lycée, celle où il s’est planqué huit heures dans un buisson pour échapper à une raclée, ou encore ce psy qui lui a un jour asséné qu’il était incapable d’aimer. Oui, oui, il ose tout ! Et devinez quoi ? On rit avec lui de ses malheurs, tant il sait rendre le gênant hilarant (sans jamais tomber dans la vulgarité).

Comme il le dit lui-même : « Moi je veux juste faire marrer les gens, c’est tout. »

Un spectacle impertinent au Théâtre des Feuillants

Notez bien la date : le samedi 5 avril 2025 à 20h, Paul de Saint Sernin prend d’assaut la scène du Théâtre des Feuillants (9 rue Condorcet, 21000 Dijon).

Après un premier passage réussi chez nos voisins bisontins le 19 janvier 2025, l’humoriste débarque chez nous fin prêt à délivrer sa bonne parole (ou plutôt ses mauvaises blagues) aux Dijonnais.

Attendez-vous à une soirée de stand-up pas comme les autres : Paul de Saint Sernin joue la carte de la complicité avec son public, transformant la salle en confessionnal à ciel ouvert. Le cadre intimiste du Théâtre des Feuillants est idéal pour accueillir son humour sans filtre et son énergie débordante. Fous rires un peu jaunes et grande évasion du quotidien en perspective, le tout avec le sourire (et quelques rougeurs) aux joues.

Alors, prêt(e) pour l’expérience ? Réservez vos places sans tarder et préparez-vous à vivre un moment aussi décalé qu’hilarant.

Si vous êtes friand de spectacles d’humour, jetez donc un œil au Festival Drôle et Chouette qui a fait hurler de rire les Dijonnais l’été dernier, ou à l’étonnante Philippine Delaire qui a récemment conquis le public dijonnais.


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