C’est en 1990 que les Dijonnais découvrent le parc récréatif de la Toison d’or. Comme son nom l’indique, il se situait juste à côté du centre commercial. Grand d’un peu plus de 12 hectares, ce lieu de loisirs appartenait en partie, à Walibi et la Lyonnaise des eaux.
Une quinzaine d’attractions
Enfants et adultes pouvaient profiter de deux grands huit, une rivière canadienne, un cinéma 3D, un carrousel, un tapis volant et même du plus grand labyrinthe d’Europe ! Des spectacles de plongeons au départ d’un mât de 30 mètres de haut étaient aussi proposés. Tout ça, pour 90 francs par personne (22,17 euros). Un prix qui comprenait aussi une entrée pour le centre aquatique les Cyclades, qui a fermé en 2012.
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Seulement 3 ans d’ouverture
Mais voilà, la construction et le fonctionnement du parc ont coûté cher, trop cher. Il est en faillite à peine 6 mois après son ouverture, et n’accueille pas assez de visiteurs pour être rentable. Dès janvier 1993, le parc récréatif de la Toison d’Or est placé en liquidation judiciaire. Il fermera définitivement ses portes quelques mois plus tard.
Une seconde vie
Si son existence a été de courte durée, le parc a tout de même eu le droit à une seconde vie. En mars de la même année, tous les manèges sont rachetés par Nigloland, un parc d’attraction situé à Dolancourt, à un peu moins de 2 heures de Dijon. Et, en 1994, la Ville a transformé ce lieu en parc-jardin que l’on connaît aujourd’hui, avec ses jeux pour enfant, son parc animalier et le skate-park.
