Neja : la haute pâtisserie débarque à Lille
Voir cette publication sur Instagram
Ils se sont rencontrés dans les cuisines du Pré Catelan, ont fait leurs armes au Jules Verne et aujourd’hui, s’arrêtent au terminus place Louise de Bettignies. Après avoir régalé les plus grandes tables parisiennes, Germain Decreton, Iris Rouche et Rayane Rebouh ont décidé de lancer Neja, leur maison de pâtisserie. Une adresse qui allie technique, créativité et passion du produit, pour des desserts qui envoient du rêve.
Voir cette publication sur Instagram
Dès l’entrée, le ton est donné : un décor élégant et épuré, où le comptoir dévoile ses trésors sucrés sans en faire trop. Ici, pas de gâteaux en vitrine pour aguicher les passants. Tout se passe à l’intérieur, dans une ambiance chic et feutrée où l’on vient autant pour déguster que pour échanger avec les créateurs.
Une carte minimaliste, des saveurs à tomber
Voir cette publication sur Instagram
Neja ne fait pas dans l’accumulation. Ici, pas de place pour l'approximation : chaque pâtisserie est calibrée au millimètre, chaque ingrédient choisi avec une précision hors pair (et un soupçon de gourmandise). On retrouve des incontournables, sublimés avec un twist de modernité : un flan à la vanille qui joue la carte du régressif, une brioche pistache-fleur d’oranger ultra moelleuse, ou encore un chou noisette-citron parfaitement équilibré.
Le dessert signature ? La Louise de Bettignies, une création chocolatée qui rend hommage au lieu en reproduisant les contours des vitres de l’ancienne pharmacie qui abritait la boutique. Un hommage qui ravira les plus gourmands & chauvins d'entre vous.
Côté prix, comptez entre 8 et 9€ la pâtisserie, 3,50€ la part de brioche et 14€ la complète. Pour accompagner tout ça, l’adresse propose une sélection de cafés, de thés matcha et même quelques boissons alcoolisées d’exception.
Un lancement en douceur, mais déjà un succès
Voir cette publication sur Instagram
Depuis l’ouverture fin janvier, Neja fait déjà beaucoup parler d’elle. La team a décidé d’y aller progressivement en proposant une carte resserrée, pour ensuite étoffer l’offre avec de nouvelles créations et, à terme, un brunch du dimanche.
D’ailleurs, l’absence de pâtisseries en vitrine intrigue : "On veut que les gens entrent, échangent avec nous, découvrent nos créations autrement qu’en les regardant derrière une vitre", explique Germain. Un pari audacieux, mais vu la file d’attente, on dirait bien que la recette fonctionne.
Alors, prêts à succomber à l’adresse qui risque de faire fondre les becs sucrés de Lille ?