Une université qui a failli ne jamais voir le jour
Avant d’être un spot incontournable du quartier Vauban, la Catho est d’abord un projet un peu fou. En 1853, un groupe d’hommes animés par la foi catholique rêvent de créer une université privée pour compléter le paysage académique lillois. Spoiler alert : ça n’a pas été simple. Il faudra attendre le 7 mai 1875 pour que le Pape lui-même donne sa bénédiction et que le projet prenne vie officiellement en janvier 1877. À l’époque, on y étudie le droit, les lettres et les sciences, avant que la médecine et la théologie viennent compléter le programme.
Un décor digne d’un film de sorciers
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Si l’expression « Poudlard du Nord » colle si bien à la Catho, c’est que son architecture a de quoi impressionner. Dès le départ, les fondateurs veulent un campus qui en impose. Leur inspiration ? Les universités anglo-saxonnes, avec des bâtiments en briques et des tours qui rappellent Oxford ou Cambridge. L’architecte belge Baron Béthune imagine un projet ultra ambitieux en 1877, mais trop coûteux pour l’époque. Finalement, c’est Louis Dutouquet qui prend le relais avec une version plus sobre… mais toujours aussi majestueuse.
Aujourd’hui encore, entre la Chapelle Saint-Joseph aux vitraux spectaculaires, les longs couloirs en arcades et la fameuse tour de la Fédération, la Catho dégage une ambiance à mi-chemin entre un monastère et un décor de film fantastique.
Une fac, mais aussi une véritable institution
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Contrairement aux apparences, l'Université Catholique de Lille, ce n'est pas juste une fac en mode vintage. C’est une fédération qui regroupe une vingtaine d’établissements, dont l’ICAM, l’ESPOL, l'ESTICE ou encore HEI. Autrement dit, c’est un vrai petit village universitaire qui s’étend sur plusieurs rues du quartier Vauban.
Mais la Catho, c'est aussi une pionnière en matière d’innovation pédagogique. Premier campus à expérimenter le campus zéro carbone, elle a aussi été la première université française à introduire le concept de formation à la transition écologique et sociétale.
Un campus vivant… et pas que pour les étudiants
L’Université Catholique de Lille va bien au delà du lieu d’études, c’est aussi un centre culturel en pleine effervescence. Entre conférences, concerts et expositions, la fac s’ouvre régulièrement au grand public. D’ailleurs, mercredi 27 février, le Campus Créatif organise un concert à la bougie à l’Atrium FGES. Au programme ? Les plus belles chansons d’amour revisitées en piano-voix par des étudiants et un pianiste pro, Ludo Depret. Une soirée gratuite, mais avec places limitées, alors mieux vaut réserver vite.