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8 films et séries à ne pas manquer en novembre

Publié le 4 novembre 2024 à 20h00

Modifié le 5 novembre 2024 à 09h35

par Flora Gendrault


Libre
, par Mélanie Laurent (2024) 

Il y a un an tout pile, on incluait dans notre top films et séries Voleuses, un Mission : Impossible féminin, féministe, léger et good vibe, septième long-métrage de Mélanie Laurent ; pas le temps de dire ouf, l'actrice-réalisatrice sort déjà un nouveau film, cette fois sur Prime (qui abrite déjà son superbe Bal des Folles). Libre, c'est un biopic de Bruno Sulak (interprété par Lucas Bravo), célèbre braqueur français au grand cœur des années 80, réputé pour sa belle gueule, ses méthodes non-violentes et ses tentatives d'évasion à répétition. Si le film peine à creuser la mentalité de celui à qui il rend hommage, la patte vibrante de Mélanie Laurent se perçoit à nouveau, et on adore la fraîcheur de Léa Luce Busato, nouvelle à l'écran pour jouer la compagne de Sulak. 

Le 1er novembre sur Amazon Prime 


La Zone d’Intérêt
, par Jonathan Glazer (2024) 

C'est l'un des films événements de l'année, et il y a de quoi. Avec La Zone d'Intérêt – Oscar 2024 du Meilleur film international et du Meilleur son –, Jonathan Glazer signe un long métrage contemplatif dans lequel l'action (presque inexistante) et les dialogues ne sont que prétextes. Le spectateur se retrouve dans la même position qu'Hedwig Höss (Sandra Hüller), femme de nazi dont la maison jouxte Auschwitz, et qui ne voit pas, ou plus, l'horreur qui brûle autour d'elle. Son quotidien est comme un autre monde. Elle prend soin de son jardin. Elle dirige ses domestiques, dont certains sont prisoniers du camp d'extermination. Les enfants se baignent d'ailleurs parfois dans un ruisseau tout proche. Seuls la fumée, les barbelés ou les miradors qui l'avoisinent, symboles macabres, rappellent ponctuellement l'existence de l'horreur du camp de concentration voisin, sans qu'elle ne soit jamais montrée ni évoquée. Terrifiant et brillant. 

Le 5 novembre sur Canal +


Un p’tit truc en plus 

11 millions d'entrées au box-office français et plus gros succès de la décennie : c'est l'exploit qu'a réussi Artus en réalisant sa première comédie, Un p'tit truc en plus, consacrée aux personnes en situation de handicap. Il y campe Paulo, un mec un peu délinquant qui enchaîne les braquages et trouve refuge dans une colonie de vacances pour personnes handicapées avec son père, surnommé La Fraise. Durant ce séjour improvisé, il rencontre Marie, Ludovic, Baptiste ou encore Thibault, se lie d'amitié avec elle·eux, et ça donne un film touchant, humain, souvent drôle, porté par des comédien·nes attachant·es, toutes et tous en situation de handicap. 

Le 5 novembre sur Canal +


La Cage
, saison 1 

Après le monde du rap français, c'est désormais à celui des arts martiaux mixtes que se confronte Franck Gastambide dans sa toute nouvelle série Netflix. Composé de cinq épisodes, La Cage suit l'histoire d'un jeune combattant qui rêve de percer dans le monde professionnel, jusqu’à ce qu’un combat inattendu le projette sur le devant de la scène, et face à un redoutable adversaire. Côté casting, on retrouve Melvin Boomer (Just the Two of Us, Le Monde de demain), le rappeur Bosh (déjà présent dans Validé) et de véritables légendes du MMA, comme Jon Jones et Georges Saint-Pierre, ce qui annonce des scènes de combat spectaculaires et particulièrement réalistes...  

Le 8 novembre sur Netflix 


Arcane
, saison 2 

300 personnes aux manettes, 5 ans de travail et 120 millions d'heures de visionnage un mois après son lancement : sortie en 2021, la première saison d'Arcane, adaptée de League of Legends, avait fait un carton. Bonne nouvelle pour les amateur·rices de jeu vidéo : la série animée revient enfin le 9 novembre pour une première salve d'épisodes grandioses, toujours avec Hailee Steinfeld (Vi), Ella Purnell (Jinx) et Katie Leung (Caitlyn) au casting. Le conflit entre Piltover et Zaun est au cœur de l’intrigue. Cette deuxième et dernière saison sera découpée en trois parties, toutes proposées en novembre.

Les 9 (I), 16 (II) et 23 (III) novembre sur Netflix 


Daaaaaali!

Depuis une bonne dizaine d’années, Quentin Dupieux enchaîne les films déjantés, et Daaaaaali!, biopic hors normes du célèbre peintre espagnol, ne fait pas exception. Sorti en 2023 entre Yannick et Le Deuxième Acte, son douxième long métrage met en scène les différentes rencontres entre Salvador Dali et une journalistre française (Anaïs Demoustier) pour un projet de documentaire. Pour prendre les traits du mégalomane Dalí, se succèdent tour à tour Édouard Baer, Jonathan Cohen, Gilles Lellouche, Pio Marmaï et même Didier Flamand, ce qui donne une comédie au moins aussi surréaliste que lui. 

Le 17 novembre sur Canal + 


Dune : Prophecy
, saison 1 

Au commencement était la poussière... et la suprématie féminine. Si le destin de Paul Astreides s’est précisé sur grand écran en février dernier avec la sortie du second volet de Denis Villeneuve, le passé de l’ordre du Bene Gesserit, une confrérie de femmes restées dans l’ombre pour tirer les ficelles du jeu politique interplanétaire, s’apprête à se dessiner sur le petit avec Dune Prophecy. Ce préquel, porté par Emily Watson(Chernobyl) et Olivia Williams (The Crown), s’inspire non pas des ouvrages de Franck Herbert, qui ont servi de base à l'adaptation cinématographique, mais de La Communauté des sœurs, roman co-écrit par son fils, Brian Herbert

Le 18 novembre sur Max 


Our Little Secret 

Chaque année, Netflix décide de capitaliser en avance sur les films de Noël : dès le 27 novembre, on pourra préparer l'arrivée des fêtes avec Lindsay Lohan dans la comédie romantique Our Little Secret. L'actrice iconique d'À nous quatre partage l'écran avec Ian Harding (Pretty Little Liars), ancien amant qu'elle retrouve dans une même soirée de Noël par hasard. Malheur : leurs partenaires actuels respectifs se révèlent être frère et sœur. Une seule solution : garder secrète leur ancienne relation... À tout prix.

Le 27 novembre sur Netflix 

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Tristesse : ce concept unique de vêtements de seconde main ferme ses portes à Lyon

Publié le 28 mars 2025 à 19h14

Modifié le 28 mars 2025 à 19h14

par Antoine Lebrun

C’est la fin d’une belle aventure pour Les Débraillé.e.s, cette boutique lyonnaise qui avait fait de la location de vêtements et d’accessoires une alternative chic et responsable à la surconsommation. Delphine Gelin et Sirine Laghmiri, les fondatrices, ont annoncé la nouvelle sur Instagram : après trois ans d’engagement dans la mode durable, l’enseigne du 1er arrondissement va fermer définitivement.

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Le message est à la fois mélancolique et reconnaissant. « Aujourd’hui on a une mauvaise et une bonne nouvelle », expliquent-elles, confiant avoir longuement réfléchi avant de prendre cette décision « difficile mais nécessaire ». Si elles ne précisent pas les raisons exactes de cet arrêt, la conjoncture compliquée du commerce indépendant et l’évolution du secteur de la mode responsable n’y sont sans doute pas étrangères.

Un grand destockage à -60% sur tout le magasin

Mais pas question de partir sans un dernier moment de partage ! Pour célébrer cette fin comme il se doit, une grande braderie est organisée du 1er au 6 avril. L’occasion pour les habitués (et les curieux) de mettre la main sur des pépites de leur sélection à prix doux. Un dernier tour de piste pour cette boutique qui aura marqué les esprits et proposé une alternative mode engagée à Lyon.

Les fondatrices concluent leur message avec émotion, en remerciant chaleureusement leur communauté : « Vous avez fait partie de notre quotidien durant toutes ces années et on voulait vous remercier pour ça. » Une chose est sûre : Les Débraillé.e.s vont laisser un vide dans le paysage de la mode responsable lyonnaise.

Adresse: 5 Rue Saint-Polycarpe, 69001 Lyon, France


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