La scène féminine lyonnaise s’impose dans les charts américains. Le classement 2025 publié par Billboard France et relayé par Le Progrès met en lumière deux artistes issues du Rhône, confirmant que la French Touch ne se limite plus à l’électro. En deuxième position, Pomme, figure pop incontournable, et en quatrième, Alice Duport-Percier, révélation lyrique portée par le succès du jeu vidéo Clair Obscur : Expedition 33. Deux trajectoires radicalement différentes, un même rayonnement international.
Pomme, la pop lyonnaise qui séduit les États-Unis
Originaire de Lyon, Pomme s’impose comme la deuxième artiste féminine française la plus écoutée aux États-Unis. Avec des titres phares comme Ma Meilleure Ennemie en collaboration avec Stromae pour la série Netflix Arcane, elle s’affirme comme une voix singulière de la pop contemporaine. Sacrée Artiste féminine de l’année aux Victoires de la musique 2021, elle aligne désormais quatre albums et une reconnaissance internationale solide, malgré les polémiques comme l’accusation de plagiat visant Kanye West en début d’année.
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Alice Duport-Percier, une soprano à la conquête de l’Amérique
Formée à Saint-Priest et à l’Opéra de Lyon, Alice Duport-Percier a conquis le public américain grâce à la bande originale du jeu vidéo Clair Obscur, un véritable phénomène musical. Classée quatrième dans le top Billboard France, elle a vu la chanson Lumière exploser sur YouTube avec plus de 10 millions de vues, tandis que l’OST s’est hissée à la première place du Billboard Classical Chart, un exploit rarissime pour une BO de jeu vidéo.
Les artistes françaises les plus écoutées aux USA
Le classement des chanteuses françaises les plus écoutées outre-Atlantique est le suivant : Indila en première place, suivie de Pomme, Yseult, Alice Duport-Percier, Oklou, CloZee Aya Nakamura, Édith Piaf et Jain. Les deux Lyonnaises signent donc une performance impressionnante qui illustre l’appétit croissant des États-Unis pour la création musicale française. En 2025, le Rhône a décidément le vent en poupe — et les oreilles américaines bien ouvertes.
Source : Le Progrès