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Une exposition gratuite retrace la belle époque où Lyon était la capitale du rock

Publié le 15 mai 2019 à 16h45

Modifié le 15 mai 2019 à 16h48

par Antoine Lebrun

N’aies pas peur de ressortir ton perfecto en cuir et tes lunettes noires. À la fin des années 70/début 80's, Lyon était considérée comme la capitale française du rock. L’indépendant, l’intrépide, l’authentique rock’n’roll. Pour retracer cette époque faste, la bibliothèque de la Part-Dieu accueille une exposition gratuite jusqu’au 21 septembre.


ROCK’N’ROLL ! Depuis ce mercredi et jusqu’au 21 septembre prochain, la bibliothèque municipale de Lyon accueille une grande exposition retraçant la belle époque où Lyon était une ville de rock. Entre salles de concerts bondées, radios pirates et groupes alternatifs, la capitale des Gaules a longtemps attiré bien des regards avec une offre pléthorique et authentique. Un rayonnement qui a atteint son paroxysme avec une Une du journal Libération proclamant Lyon au rang de « capitale du rock ».

« Il y'avait des salles de concert à Lyon comme le Rock'n'Roll Mobs qui faisait pratiquement un concert par soir pendant des mois, avec notamment un grand concert à Fourvière, explique Benoit Galichet, l’un des commissaires de l’exposition, pour Radio Scoop. Tout ça c'était absolument énorme dans une ville qui était complètement déserte de rock quelque années avant. Lorsque Libération a sorti son fameux numéro avec ce titre très fort, ça a obligé les journalistes parisiens à descendre à Lyon pour voir ce qui s'y passait ».

Une exposition gratuite et ouverte à tous

Totalement gratuite, l’exposition reviendra sur la période faste, et assez méconnue, du rock lyonnais, qui a notamment vu émerger des groupes comme Ganafoul, Factory, Starshooter, Marie et les Garçons, Electric Callas ou encore Carte de Séjour. Passionnés de rock, de l’époque des 70’s ou même chauvin comme tout bon Lyonnais qui se respecte, vous en aurez quoiqu’il en soit pour votre grade.

Sobrement intitulée « Lyon capitale du rock 1978 - 1983 », l’exposition offre photos, reproductions, documents d'époque, projections. En parallèle, l'exposition propose également des rencontres, concerts, showcases et soirée avec de nombreux témoins de cette époque révolue qui accompagnent les commissaires sur certaines visites guidées. Les thèmes abordés : la bataille pour les salles de rock, les groupes lyonnais et radios, disquaires et fanzines.


Lyon capitale du rock 1978 - 1983 @ Bibliothèque municipale de Lyon

30 boulevard Vivier-Merle - Lyon 3e

Jusqu’au 21 septembre

Du mardi au vendredi de 10h à 19h - samedi de 10h à 18h (du 9/07 au 24/08 : du mardi au samedi de 9h à 15h - 13h le samedi)

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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