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Voici le programme tant attendu de la Fête des Lumières 2022 de Lyon

Publié le 7 novembre 2022 à 15h15

Modifié le 28 novembre 2022 à 14h11

par Antoine Lebrun

Lyon s’illuminera de milliers de lumières ! Du jeudi 8 au dimanche 11 décembre, la capitale des Gaules va une nouvelle fois attirer tous les projecteurs avec l’édition 2022 de la célèbre Fête des Lumières. Une édition un peu particulière dans un contexte de crise énergétique. Pour nous mettre l’eau à la bouche, la ville de Lyon a pris les devants en annonçant les différentes animations prévues lors des festivités. Et comme lchaque année, les Lyonnais et touristes du monde entier vont être gâtés avec 30 créations proposées sur 27 sites différents…


Grand Mix au Musée des Beaux-Arts de Lyon © Inook

La Presqu'île de Lyon sera évidemment au centre des débats avec pas moins de 9 spectacles prévus entre la place Bellecour et la place des Terreaux. La place des Terreaux, parlons-en : elle sera le théâtre d'un incroyable show autour de la musique avec des portraits exposés dans les musées les plus célèbres du monde qui prendront vie sur la façade du musée des Beaux-Arts de Lyon, le tout en musique. Place Bellecour, ce sont 500 vieilles lampes à pied données par les Lyonnais qui formeront le message « I love light », tandis qu'une offre de restauration et un espace de repos seront aussi proposés sur la place pour la première fois. Dans le 1er arrondissement, 16 oeuvres créées par des étudiants seont aussi exposées sur les places Sathonay, de la Paix et Rambaud. 


Les Lumignons du Coeur - Parc de la Tête d'Or

Sur l'adorable Place des Jacobins, les spectateurs découvriront Murmuration, de Squidsoup, une œuvre qui reproduira les nuées d’étourneaux que l’on voit dans le ciel durant l’automne. Dans le même temps, la colline de Fourvière sera éclairée par BK studio qui y présentera un étrange extraterrestre dans le cadre du spectalce intitulé le Voyageur Celeste avec l'illustrateur de BD lyonnais Jérôme Jouvray


Le voyageur céleste - Ateliers BK et Jérôme Jouvray

Du côté de la cathédrale Saint-Jean, on retrouvera le spectacle «Time » qui proposera un show lumineux somptueux et poétique autour du temps, comme son nom l'indique. Enfin, le Parc de la Tête d’Or sera lui aussi mis à l'honneur avec pas moins de 4 animations lumineuses comme les désormais célèbres Lumignons du coeur (avec 12 000 lumignons éclairés chaque soir) ou l'installation immersive Agorythm d’Onionlab qui mettra en scène des rayons laser rouges. 


Time © Filip Roca

Agorythm © Onionlab

ON A HÂTE !

La programmation complète et détaillée par ici !

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par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas bientôt maire de Lyon ? La question, qui enflammait déjà les conversations, vient de trouver un début de réponse. L’ancien président de l’OL a confirmé qu’il réfléchissait sérieusement à une candidature pour les municipales de 2026. Dans une interview accordée au Figaro, il a déclaré ne pas pouvoir « fermer la porte à Lyon », sa ville de toujours, celle où il a grandi, étudié et bâti son empire entrepreneurial.

Mais en réalité, cela fait déjà plusieurs mois que l’homme d’affaires de 75 ans prépare le terrain. Ses attaques répétées contre la municipalité écologiste n’étaient pas anodines. En janvier, il s’en est pris frontalement à la gestion de Grégory Doucet et Bruno Bernard, dénonçant les embouteillages et les travaux qui, selon lui, plombent l’économie locale. Un premier pas vers l’engagement politique ? À l’époque, il se contentait de commenter l’actualité, mais le soutien massif de commerçants, entrepreneurs et figures politiques l’a visiblement fait évoluer.

Une suite logique pour le président Aulas ?

Ces dernières semaines, Aulas a poussé le curseur encore plus loin, abordant des thématiques plus larges comme la sécurité, n’hésitant pas à comparer Lyon à Marseille et à évoquer un lien entre immigration et insécurité. Une prise de position qui le place clairement sur l’échiquier politique, et surtout à droite. Son entourage se souvient pourtant de ses anciennes réticences : il aurait promis à sa famille, suivant les conseils de Bernard Tapie, de ne jamais se lancer dans le grand bain politique. Mais les sollicitations semblent avoir ébranlé cette résolution.

L’ancien boss de l’OL justifie son engagement par un besoin d’« électrochoc » économique et organisationnel. Il estime que Lyon pourrait être bien plus dynamique et critique une gestion municipale qu’il juge désordonnée. Mais est-il réellement en train de poser les premières pierres d’une candidature, ou cherche-t-il simplement à rester dans la lumière après son départ du football ? Il s’est donné jusqu’à l’automne pour décider. Une chose est sûre : si Aulas se lance, ce sera avec un cap bien défini, celui de faire campagne contre les écologistes.


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