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Bonne nouvelle : le castor fait son grand retour à Lyon sur les bords de Saône !

Publié le 1 décembre 2022 à 17h26

Modifié le 1 décembre 2022 à 17h28

par Antoine Lebrun

Gabiodiv’ est une initiative née du triste constat de la disparition des espèces et végétaux peuplant le Rhône et la Saône. Porté par l’association Des espèces parmi'Lyon et soutenu par la Métropole de Lyon, ce projet a commencé en décembre dernier 2019 en implantant des structures en acier au bord de l’eau afin de servir d’habitat aux espèces telles que les grenouilles, les libellules, les papillons et même les castors… Et 3 ans après le lancement de cette initiative, les résultats sont au rendez-vous puisque des familles de castors ont réinvesti les rives du Rhône et de la Saône et notamment le quartier de Confluence. 

Seulement voilà : le castor s'est fait maître dans l'art de tronçonner des arbres à la force des dents. Une habitude qui exaspère certains riverains qui s'inquiètent de voir la végétation ronger par le mammifère. À tel point que l'association Des espèces parmi'Lyon est montée au créneau sur sa page Facebook : "En ce moment, quelques habitant.es ont une dent contre le castor, venu grignoter certains arbres d’alignement sur les quais de Saône. Un petit message pour rassurer tout le monde : Les arbres en question sont des saules : Ils sont grignotés par le castor depuis au moins 50 millions d’années. Ils ont même co-évolués, si bien que le saule dépend en partie du castor pour sa reproduction (les branches grignotées vont se bouturer plus loin)."

Avant de poursuivre : "Le castor n’a aucun intérêt à épuiser l’arbre, et aucun des saules des quais de Saône n’est mort ; vous les verrez reprendre à une vitesse considérable dès le printemps. Le Castor reviendra, et le saule prendra une forme de « têtard » ou « trogne », pourvu de quelques branches mortes et de cavité. L’arbre remplira alors pleinement son rôle d’abri pour d’autres espèces, comme les oiseaux et les coléoptères.

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La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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