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Top des spécialités gastronomiques à goûter au moins une fois à Lyon

Publié le 8 janvier 2019 à 12h11

Modifié le 29 mai 2019 à 08h01

par Antoine Lebrun

Lyon n’est certainement pas la capitale de la gastronomie pour rien. Outre ses innombrables restaurants gastronomiques et ses authentiques bouchons, notre chère et tendre ville à fait naître plusieurs merveilles culinaires au fil de son Histoire. Des recettes qui font la réputation de Lyon et qui représentent un réel attrait touristique. Voici notre sélection.


La salade lyonnaise

Impossible d’ignorer sa provenance : c’est dans son nom. Nec plus ultra des salades gourmandes (ex aequo avec la salade de gésiers du sud-ouest tout de même), la salade lyonnaise est d’une simplicité rare. Une bonne salade, une sauce un poil relevée, des lardons fumé, des croutons de pain et un oeuf poché (seul aspect un peu technique de la recette) suffisent à nous remplir la panse comme il faut.


La quenelle

Que les fans de Dieudonné changent de pages, on parle cuisine. Porte-étendard de la gastronomie à la sauce lyonnaise, la quenelle se savoure nature ou au brochet. A la fois généreuse, raffinée et économique, la quenelle est à la carte de tout bon bouchon qui se respecte. Et avec une sauce Nantua, c’est la régalade assurée pendant les froides journées d’hiver.


La cervelle de canut

Pas l’appellation la plus sexy qui soit mais le goût change la donne. Fromage blanc qui se savoure en entrée de repas, la cervelle de canuts doit évidemment son nom aux ouvriers de la soie lyonnaise qui concoctaient ce mélange plutôt que de lâcher leurs économies pour manger de la cervelle d’agneau. Fromage blanc, herbes hachées, échalote, sel, poivre, huile d'olive et vinaigre, une tranche de pain grillé voire des pommes de terre : la recette ultime du bonheur.


Le pâté en croûte

Le pâté en croûte, aussi connu sous le sobriquet de "pâté-croûte" par chez nous (on n'a pas le time), commence à dépasser les frontières lyonnaises au Moyen-Âge lorsque des pâtissiers prirent la bonne habitude de mitonner viande, poisson ou gibier, hachés menu avant d’être de les enrober d'une pâte (non-comestible) censée les conserver. C'est d'ailleurs à ce détail que l'on devrait l'expression "casser la croûte". Au fil du temps, la pâte s'est améliorée est est tombée entre les mains d'experts qui ont fait du pâté en croûte un art à part entière. Et on les remercie. 


Les grattons

Le gratton, c'est carrément un symbole de l'art de vivre à la lyonnaise. Parfait compagnon de l'apéro, il se compose de résidus de porc (surtout du gras en fait). Chaud ou froid, le gratton s'accompagne d'un bon canon de rouge et de quelques tranches de rosette. On oublie la culpabilité et on se laisse tenter par ce concentré de gras qui nous tend les bras.


La tarte aux pralines

L’incontournable pâtisserie made in Lyon. Gourmande à souhait, la tarte aux pralines semble faire partie du patrimoine local depuis des siècles mais est en réalité assez récente. Si son ancêtre, le gâteau de Saint-Genix, fût créé vers 1860, la tarte aux pralines date elle de 1975 lorsqu’Alain Chapel, un célèbre chef de la région, l’intégra à la carte de son restaurant.

La vraie recette de la tarte aux pralines  


Le saint-marcellin

Bon, on s’accapare un peu une découverte voisine mais bon… Ce petit fromage à base de lait de vache, à pâte molle à croûte fleurie, doit son origine à la ville éponyme de Saint-Marcellin, dans l’Isère. Si on se permet cette ingérence géographique, c’est parce que le saint-marcellin doit sa renommée à l’illustre Mère Richard, une crémière spécialisée dans l’affinage de cette merveille. Installée au Halles de Lyon, elle fournissait notamment le grand Paul Bocuse.


La rosette de Lyon

Huitième merveille du monde de notre point de vue subjectif, la rosette de Lyon est un grand saucisson sec agrémenté d’ail et de vin rouge (oui oui) qui fait partie des spécialités culinaires les plus emblématiques de la ville. Bien que la rosette soit résente depuis plusieurs siècles à Lyon, la recette la plus répandue date des années 1830. Et l’histoire d’amour n’est pas prêt de s’arrêter !


Le saucisson brioché

Encore un sauciflard, mais à cuire et entouré d’une brioche moelleuse cette fois. Plat réconfortant par excellence, le saucisson brioché a sa place sur de nombreuses bonnes tables de la région lyonnaise. Accompagné d’une simple salade verte, c’est l’assurance d’un repas simple et savoureux. Notre préférence va vers la version truffée ou garnie de pistaches.


Le tablier de sapeur

La simple lecture de la composition du tablier de sapeur devrait vous faire prendre des calories. Vous êtes prêts ? Le tablier de sapeur, c’est un rectangle de gras-double, mariné dans du vin blanc, pané et frit. Si vous aimez le graillon, c’est une vraie merveille. Son drôle d’intitulé, il le doit au maréchal de Castellane, gouverneur militaire de Lyon sous Napoléon III, qui portait un tablier de cuir ressemblant à la recette. Un autre incontournable des bouchons lyonnais.

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C’est le genre de coup de projecteur dont tous les petits villages rêvent : celui qui fait gonfler la fierté locale et qui donne envie de (re)découvrir les pépites cachées de notre région. Le quotidien britannique The Times n’a pas fait les choses à moitié : son classement des plus beaux villages de France se base sur pas moins de 32 critères bien précis. Alors on ne parle pas juste de jolies ruelles pavées ou de vieilles pierres instagrammables — ici, on veut du patrimoine, de l’histoire et une bonne dose d’authenticité. Et Polignac coche toutes les cases.

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Un petit village adoubé par les plus grands

Ce petit village, qui compte à peine 800 âmes, peut se vanter d’un CV historique qui ferait pâlir plus d’un château de la Loire. On raconte même qu’à l’époque gallo-romaine, un temple d’Apollon trônait ici. Mais c’est au 11e siècle que le village prend vraiment son envol, porté par la toute-puissante famille Polignac et sa forteresse imprenable, toujours fièrement dressée au sommet de son rocher volcanique. Cerise sur la couronne : en 1533, François Ier en personne les surnomme les "rois de la montagne". Rien que ça.

Aujourd’hui, Polignac est un condensé de charme brut : ruelles en pierre, panorama à couper le souffle sur les paysages volcaniques du Velay, et une aura médiévale qui plane au-dessus de chaque pierre. Ce classement, c’est aussi une belle revanche pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, souvent un peu éclipsée par les villages de Provence ou du Sud-Ouest dans ce genre de palmarès. Mais cette fois, Polignac rappelle à tout le monde que l’Histoire, la vraie, se vit aussi en Auvergne. Et qu’elle est sacrément belle. Pas un hasard si Polignac fait évidemment partie de notre sélection des villages les plus pittoresques à découvrir autour de Lyon

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