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5 bonnes raisons de faire des expériences capillaires pendant le confinement

Publié le 31 mars 2020 à 08h09

Modifié le 31 mars 2020 à 08h14

par Antoine Lebrun

1. Ça passe le temps (et on en a à revendre)

On ne va pas se mentir : la raison n°1 pour laquelle on commence à avoir envie de changement, c’est l’ennui. Et il faut bien reconnaître qu’après avoir épuisé tout son stock d’idées pour tuer le temps passé en confinement, on est souvent pris d’une furieuse (mais aussi très curieuse) envie de tenter des choses pour voir à quoi on ressemblerait sans cheveux, avec une moustache, avec les cheveux verts… Bref, c’est clairement la porte ouverte à toutes les possibilités.


2. C’est le moment ou jamais pour tenter des choses étranges

Le gros point noir du confinement est aussi son seul point positif : on ne voit personne (si ce n’est notre moitié, nos parents, coloc’ ou des potes de confiance dont le jugement ne nous effraie pas). Et forcément, on se dit qu’on peut se permettre de tenter des trucs chelous sans avoir peur d’affronter le regard des autres. Alors sortez les ciseaux, les tondeuses et les pinceaux pour casser votre routine capillaire.


3. C’est un bon moyen de se souvenir de ce confinement 4ever

Une chose est sûre : on s’en souviendra de ce confinement. Déjà parce que la situation est inédite. Mais aussi parce qu’on se rappellera que c’est durant cette période qu’on a découvert notre nouvelle tête, qu’elle soit chauve, colorée et simplement réinventée. C’est aussi le moment de dégainer l’appareil photo (oui, on sait, ça s’appelle un smartphone aujourd’hui) pour un shooting qu’on pourra ressortir dans 40 ans lorsqu’on devra prouver à nos petits-enfants à quel point on était cool (avant).


4. C’est l’occasion de faire ce dont tu as toujours rêvé

Ma grand-mère me répétait toujours : « Fais ce que tu veux de ta vie, mais je t’en supplie, ne te rase jamais la tête ! ». Désolé Mamou (oui, c’était son surnom, le train de votre jugement roule sur les rails de mon indifférence les gars), mais c’est beaucoup trop tentant… Pour honorer sa mémoire, on va simplement tenter une nouvelle coupe voire une petite couleur des familles histoire de ne pas mourir bête. Qui sait, peut-être que les cheveux roses et les sourcils verts pourraient bien aller ensemble…


5. C’est fédérateur

On vous connaît : on sait que l’appel de l’apéro est plus fort que vous et que le truc le plus compliqué à gérer pendant ce confinement, c’est le manque de soirées avec vos potes. Alors depuis deux semaines, votre nouvel ami s’appelle Houseparty. Et très franchement, on ne connaît pas meilleure sensation que celle de découvrir la tête de votre meilleur(e) pote avec le crâne luisant comme un oeuf ou avec une frange faite maison à l’écran. C’est aussi le moment idéal pour se lancer des petits défis entre potes… Alors pourquoi diable s’en priver ?

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Pour fêter la victoire dans le derby, ce fromager stéphanois offre des quenelles à ses clients

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par Antoine Lebrun

Dans les derbys, il y a les buts, les cartons, les chants… et puis il y a Philippe Déléage, fromager de son état et Stéphanois jusqu’à la croûte. Samedi matin, dans sa boutique, il balance une promesse aussi audacieuse qu’un pressing tout terrain : "Si les Verts battent Lyon, mardi j’offre toutes les quenelles." L’assistance rigole, même les plus fervents supporters n’y croient pas une seconde. Depuis 2019, la victoire leur échappait comme un ballon mal contrôlé. Mais voilà, dimanche, l’impensable se produit : Sainté plie Lyon. Et Philippe, en bon joueur et bon vivant qu'il est, tient parole.

Quenelles gratuites pour tout le monde !

Mardi matin, l’odeur de la béchamel flotte dans l’air stéphanois. Sur l’étal, les quenelles s’alignent, prêtes à être dévorées. Et elles le sont, goulûment, par des clients ravis de mêler ferveur footballistique et plaisirs gourmands. Philippe, en maillot vert, rayonne. La boutique se transforme en fan zone, sans les fumigènes mais avec des quenelles à volonté. Et pas besoin d’être abonné au Chaudron pour en profiter : même les allergiques au foot sont venus pour la blague… et la bouffe.

C’est ça, la magie des derbys : transformer une simple victoire en happening collectif. Et pour une fois, ce sont nous autres lyonnais qui avons dû ravaler notre fierté, sous forme de quenelle gratuite. À Sainté, on n’a peut-être pas les millions, mais on a l’esprit. Et un fromager qui ne recule devant aucun pari.


Source : Le Progrès


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