L’Église désaffectée du Bon Pasteur dans les pentes de la Croix-Rousse
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Avis aux fans d’Urbex, faites un tour du côté des pentes de la Croix-Rousse en vous rendant à l’Eglise du Bon Pasteur, désaffectée depuis les années 1980. En plus d’être barricadée, son entrée principale se trouve à 3 mètres du sol annonçant d’ores et déjà son inaccessibilité. Cependant, il arrive parfois que certains aventuriers lyonnais s’y fraient un chemin, s’y introduisent en laissant des traces, tags ou autre. Si vous avez l’occasion d’y pénétrer, l’intérieur vous semblera certainement bariolé mais la vue du clocher vous laissera sans voix !
L’Hôtel de Milan de la Place des Terreaux
On y passe tous les jours sur la place des Terreaux sans forcément prêter attention aux bâtisses… pourtant derrière un des immeubles de la place se cache l’Hôtel de Milan, répertorié depuis 1847 dans le Guide de l’étranger à Lyon. Fermé depuis 1905, il n’accueille plus de visiteurs, cependant on peut tout de même y jeter un œil. Il suffit de se glisser derrière un habitant du 8 place des Terreaux pour se faufiler dans l’immeuble, aller au premier étage, pousser la vitre située dans l’angle et hop nous voilà dans la cour des loges de l’Hôtel de Milan. Levez la tête, l’immense verrière zénithale vaut le coup d’œil !
La Champignonnière de Caluire
Située entre le fort Caluire et le fort Montessuy, la champignonnière est une ancienne galerie souterraine défensive conçue pour protéger Lyon des attaques ennemies. Réutilisée dans les années 1960 pour faire pousser des champignons (d’où son nom), elle est désormais à l’abandon. Si vous voulez revivre les moments forts de la ville à travers ces souterrains de 300 mètres de long et que les odeurs de moisi et l’humidité ne vous font pas peur, rendez-vous ici.
Les souterrains du Fort de Vaise
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Dans le même style que la Champignonnière de Caluire, l’OCRA vous propose de visiter les souterrains du Fort de Vaise datant du 19ème siècle. Eh oui, le fort en surface c’est cool mais découvrir ses souterrains ça les encore plus. Amenez un.e pote un peu peureux.se et vous vous taperez des barres tout en écoutant les histoires des multiples galeries qui parcourent la capitale des Gaules.
L’ossuaire de la Crypte des Brotteaux
Sous la chapelle Sainte-Croix, située dans le 6ème, vous trouverez la crypte des Brotteaux inauguré en 1960 pour rendre hommage aux hommes, femmes et enfants morts pendant les massacres de Lyon de 1793. La crypte renferme les ossements de plus de 200 Lyonnais.es de la contre-révolution tué.es pendant le régime de la Terreur. Si cette visite vous semble morbide, elle vous permettra de plonger, en quelques minutes, dans l’histoire de Lyon et revivre ses heures les plus sombre.
La ficelle des morts
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En parlant d’ambiance morbide, en voilà une autre… Pendant des années, Lyon a eu sa « ficelle des morts », un funiculaire qui transportait les défunts de Saint-Paul au cimetière de Loyasse situé derrière la Basilique de Fourvière. Une fois le funiculaire fermé, le tunnel servit d’abris pendant la Seconde Guerre mondiale, et plus récemment de lieux de rassemblement nocturnes pour y pratiquer des messes noires. En apprenant cela, la ville décida de fermer définitivement la ficelle des morts. Mais il semblerait que quelques un arrivent toujours à y accéder…
Le jardin de l’Ermitage du Mont Cindre
Aux alentours de Lyon se trouve le jardin merveilleux de l’Ermitage, situé sur le Mont Cindre, une des sept collines du Mont d’Or face à Fourvière et la Croix Rousse. Contemporain du Palais Idéal du facteur Cheval ce jardin de rocaille a été créé par le moine Henri, puis repensé par Emile Damidot (frère François et dernier Ermite) pendant plus de 30 ans. C’est à ce dernier que l’on doit les 5 chapelles, les grottes et le belvédère culminant à 12 mètres au-dessus du sol. Prenez un bon bol d’air frais dans ce jardin aux allures fantastiques, avec en prime une vue panoramique sur Fourvière et les sommets alpins.