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6 villes souterraines cachées sous Lyon à explorer

Publié le 22 avril 2024 à 08h25

Modifié le 22 avril 2024 à 08h25

par Antoine Lebrun

Les arêtes de poisson

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Le réseau souterrain le plus mystérieux de Lyon n'en finit plus de faire parler de lui. Hypothèses, théories et secrets, nombreux sont les Lyonnais à avoir essayer de percer le secret du lieu… Mais que se cache-t-il réellement derrière les arêtes de poisson ? Enfouies à 30 mètres sous terre, les arêtes de poisson semblent n’avoir jamais servies et ne sont à aucun moment évoquées dans les archives de la ville, malgré les études souterraines de l’époque. Redécouvertes en 1959 après avoir été endommagées lors de la construction du Tunnel de la Croix-Rousse et fermées au public 30 ans plus tard, leur utilité reste aujourd’hui encore méconnue du grand public…


L'ossuaire de la Crypte des Brotteaux

Sous la chapelle Sainte-Croix, située dans le 6ème, vous trouverez la crypte des Brotteaux inauguré en 1960 pour rendre hommage aux hommes, femmes et enfants morts pendant les massacres de Lyon de 1793. La crypte renferme les ossements de plus de 200 Lyonnais.es de la contre-révolution tué.es pendant le régime de la Terreur. Si cette visite vous semble morbide, elle vous permettra de plonger, en quelques minutes, dans l’histoire de Lyon et revivre ses heures les plus sombre.


La champignonnière de Caluire

Située entre le fort Caluire et le fort Montessuy, la champignonnière est une ancienne galerie souterraine défensive conçue pour protéger Lyon des attaques ennemies. Réutilisée dans les années 1960 pour faire pousser des champignons (d’où son nom), elle est désormais à l’abandon. Si vous voulez revivre les moments forts de la ville à travers ces souterrains de 300 mètres de long et que les odeurs de moisi et l’humidité ne vous font pas peur, rendez-vous ici.


Les souterrains du Fort de Vaise

Dans le même style que la Champignonnière de Caluire, l’OCRA vous propose de visiter les souterrains du Fort de Vaise datant du 19ème siècle. Eh oui, le fort en surface c’est cool mais découvrir ses souterrains ça les encore plus. Amenez un.e pote un peu peureux.se et vous vous taperez des barres tout en écoutant les histoires des multiples galeries (parfois morbides) qui parcourent la capitale des Gaules.


La Ficelle des morts

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En parlant d’ambiance morbide, en voilà une autre… Pendant des années, Lyon a eu sa « ficelle des morts », un funiculaire qui transportait les défunts de Saint-Paul au cimetière de Loyasse situé derrière la Basilique de Fourvière. Une fois le funiculaire fermé, le tunnel servit d’abris pendant la Seconde Guerre mondiale, et plus récemment de lieux de rassemblement nocturnes pour y pratiquer des messes noires. En apprenant cela, la ville décida de fermer définitivement la ficelle des morts. Mais il semblerait que quelques un arrivent toujours à y accéder…


L'usine des eaux de Saint-Clair

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Ce sera frais et humide ! Non ce n’est pas le début d’une blague grivoise mais bien le teasing de la visite qui vous attend. Cette usine est vraiment peu connue mais elle n’en reste pas moins très intéressante. Parce qu’il a bien fallu alimenter la cité des gones en eau, la solution a été toute trouvée dans cette usine. Arrêtée depuis 1910, vous pouvez maintenant la visiter, que vous soyez seul(e), en famille ou avec votre amant(e) du dimanche. Ça vous coûtera juste 13€ par adulte et 8€ par mineur de plus de 8 ans (et pour les étudiants), le prix de la fraîcheur au naturel…

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par Clémence Varène

Cette semaine, la SNCF et le constructeur Alstom ont présenté au public le tout nouveau TGV M, 5e génération de train à grande vitesse à voir le jour, et déjà qualifié de « train du futur ». De nouvelles rames ultra modernes, offrant plus de confort à tous les usagers, qui devraient être déployées dans quelques mois sur la ligne la plus empruntée de France, desservant les gares de Paris, Lyon et Marseille.


Des trains plus accessibles

La première chose que l’on retient de ces trains, et qui honnêtement nous tient particulièrement à cœur, c’est la mise en place d’un tout nouvel espace entièrement dédié aux PMR, qui leur permettra d’agir en parfaite autonomie. Dans ce nouveau wagon, ce sont 5 fauteuils roulants qui pourront être installés devant des tablettes, et un ascenseur a été installé, pour leur permettre de se déplacer plus facilement à bord des trains. Une vraie bonne nouvelle.

Plus généralement, ces nouveaux TGV ont mis l’accent sur le confort, en offrant des places plus larges en 1ère classe, et avec plus de place pour les jambes en seconde. Une nouvelle qui ne manquera pas de réjouir toute personne de plus d'1,60 m, jusque-là obligée de se contorsionner pour trouver une position pas trop désagréable. Et si vous pensez que ces ajustements impliquent d’avoir supprimé des sièges, que nenni, puisque ces nouveaux wagons proposeront 20% de places en plus, tous conçus avec plus de 90% de matériaux recyclés !


Un wagon-bar nouvelle génération

C’est du côté des voitures 4 et 14 qu’il faut se tourner pour la suite des transformations, j’ai nommé les célébrissimes wagons-bars, devenus le point de rendez-vous de tous les jeunes qui partent entre potes pour aller "rider de la puff" dans les Alpes ou surfer sur les vagues de Biarritz. Première grande nouveauté, ils s'étendront dorénavant sur deux étages, et deuxième grande nouveauté, ils seront rebaptisés "bistrots", histoire de faire plus chic.

Au rez-de-chaussée, on trouvera un espace d’épicerie, avec des frigos en libre-service, des machines à café, des micros-ondes et des caisses automatiques, histoire de faire un achat rapide avant de retourner à sa place. Le second étage, lui, sera composé du traditionnel bar, et comptera pas moins de 28 places assises pour papoter ou profiter du paysage tout seul.


Une mise en service progressive

Bien qu’annoncées pour la fin de l’année 2025, les premières rames devraient finalement commencer à circuler début 2026, année durant laquelle 19 nouveaux trains sont attendus. 15 autres seront ajoutées tous les ans ensuite, jusqu’à atteindre une mise en circulation de 115 nouvelles rames au total, d’ici 7 ou 8 ans. Quelques petits chanceux pourront donc profiter dans quelques mois à peine des nouveaux sièges “hamac”, des appuis-tête nouvelle génération, des prises individuelles à chaque place (même en seconde), ou encore des 8 places pour vélo.


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