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Lyon va accueillir la finale du championnat du monde de pâté en croûte

Publié le 4 octobre 2023 à 15h54

Modifié le 1 décembre 2023 à 13h44

par Antoine Lebrun

Spécialité des bouchons lyonnais au même titre que le saucisson et la cervelle de canut, le pâté en croûte est une institution à Lyon. Alors quoi de plus normal que le championnat du monde de la discipline ne se déroule dans la capitale des Gaules ? La grande finale de la 14e édition du Championnat du Monde de Pâté-Croûte aura lieu à Lyon le 4 décembre prochain. Un rendez-vous qui départagera les 14 candidats longuement sélectionnés lors d'épreuves à Tokyo, Montréal, Londres, Papeete ou encore Stockholm. 

Sous la présidence de Karen Torosyan, chef d'origine arménienne à la tête du restaurant Bozar** à Bruxelles, les participants auront la lourde tâche de faire goûter leurs créations un jury d’exception composé de Chefs étoilés, de Meilleurs Ouvriers de France et de personnalités de la gastronomie. Le prix à payer pour tenter de succéder à Ryutaro SHIOMI de Kobe Kinato à Kobe au Japon, lauréat de l'édition 2022 du Championnat du Monde du Pâte-Croûte.

Et comme le pâté en croûte est un mets qui dépasse les frontières, des chefs du monde entier seront opposés poiur décrocher le Graal. À noter que ce sont des chefs japonais qui ont remporté la mise depuis 2019... Et si on ramenait ENFIN la coupe à la maison ? Terminons en beauté avec la devise de la compétition : "Honni soit celui qui sans pâté-croûte prétend tenir table loyale". Tout est dit !

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par Antoine Lebrun

À Lyon, on ne laisse pas vieillir son patrimoine sans lui offrir une cure de jouvence digne de ce nom. La preuve ? Pas moins de 21 millions d’euros viennent d’être dégainés pour rénover cinq sites historiques majeurs. Le théâtre des Célestins, la villa Gillet, le musée de l’imprimerie, la Bourse du travail et une ancienne fontaine perchée rue des Fantasques vont tous passer par la case ravalement de façade – au sens propre comme au figuré.

Le plus emblématique de tous, le théâtre des Célestins, fait grise mine ces dernières années. Façade fatiguée, infiltrations sournoises, fenêtres usées… Il était temps de lui redonner de sa superbe. Et même si la dernière grosse rénovation remonte à 2005, le bâtiment mérite bien un petit coup de jeune. Bonne nouvelle : les travaux, prévus pour fin 2026, ne nécessiteront pas de fermer ses portes. Le théâtre vivra, même en travaux, tel un acteur qui joue sans jamais décrocher du plateau.

Une cure de jouvence pour le patrimoine lyonnais

Mais ce n’est pas tout. La villa Gillet, ce bijou niché sur les hauteurs de la Croix-Rousse, raflera la plus grosse part du gâteau. Frise, terrasse, menuiseries, théâtre au sous-sol : tout y passe. Le musée de l’imprimerie et la Bourse du travail verront, quant à eux, leurs façades bichonnées, tandis que la vieille fontaine de la rue des Fantasques retrouvera son panache.

Pour la mairie, il ne s’agit pas seulement de retaper du vieux. L’enjeu est aussi territorial, avec une volonté de ne pas concentrer les efforts uniquement sur le centre historique. Et bien sûr, impossible d’échapper à la dimension écologique, notamment sur la question des dépenses énergétiques. Restaurer, oui, mais avec la tête dans le futur.


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