Le plus grand skatepark de la région va ouvrir sur 2 300 m² au bord du Rhône tout près de Lyon

Avis aux skateurs, BMXers et amateurs de sensations fortes : la Métropole de Lyon s’apprête à inaugurer un spot d’exception ! Niché au pied de la passerelle de la Paix, sur les bords du Rhône, le tout nouveau skatepark de Caluire-et-Cuire sera le plus grand de la région. Son ouverture est prévue dans les tout prochains jours, et l’excitation est à son comble chez les riders lyonnais.

Avec ses 2 300 m², cet espace de glisse XXL a été pensé pour satisfaire aussi bien les débutants que les experts. D’un côté, la zone « street », où les novices pourront s’initier en douceur aux joies du skate. De l’autre, une zone « bowl » dédiée aux plus téméraires, avec ses courbes et ses modules conçus pour envoyer du lourd. Le tout inspiré du mobilier urbain, pour coller au plus près des codes du skate et garantir des sessions intenses.

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Un skatepark absolument unique dans la région

Pour s’assurer d’un rendu au top, la mairie de Caluire a fait appel à des pointures locales. L’association Roule qui peut, véritable moteur du skate à Villeurbanne, a apporté son expertise pour façonner un espace à la hauteur des attentes des riders. Côté conception, c’est Brice Baleydier, fondateur d’Arkaik Concept et référence en la matière, qui a piloté le projet.

Le chantier, lancé en juin 2024, touche donc à sa fin. Il ne reste plus qu’à préparer les planches et attendre l'inauguration pour aller tester ce nouveau paradis du ride. Une chose est sûre : ce skatepark risque de devenir rapidement un incontournable de la scène lyonnaise ! Le tout avec une jolie vue sur le Rhône, s'il vous plaît...

À Lyon, on ne laisse pas vieillir son patrimoine sans lui offrir une cure de jouvence digne de ce nom. La preuve ? Pas moins de 21 millions d’euros viennent d’être dégainés pour rénover cinq sites historiques majeurs. Le théâtre des Célestins, la villa Gillet, le musée de l’imprimerie, la Bourse du travail et une ancienne fontaine perchée rue des Fantasques vont tous passer par la case ravalement de façade – au sens propre comme au figuré.

Le plus emblématique de tous, le théâtre des Célestins, fait grise mine ces dernières années. Façade fatiguée, infiltrations sournoises, fenêtres usées… Il était temps de lui redonner de sa superbe. Et même si la dernière grosse rénovation remonte à 2005, le bâtiment mérite bien un petit coup de jeune. Bonne nouvelle : les travaux, prévus pour fin 2026, ne nécessiteront pas de fermer ses portes. Le théâtre vivra, même en travaux, tel un acteur qui joue sans jamais décrocher du plateau.

Une cure de jouvence pour le patrimoine lyonnais

Mais ce n’est pas tout. La villa Gillet, ce bijou niché sur les hauteurs de la Croix-Rousse, raflera la plus grosse part du gâteau. Frise, terrasse, menuiseries, théâtre au sous-sol : tout y passe. Le musée de l’imprimerie et la Bourse du travail verront, quant à eux, leurs façades bichonnées, tandis que la vieille fontaine de la rue des Fantasques retrouvera son panache.

Pour la mairie, il ne s’agit pas seulement de retaper du vieux. L’enjeu est aussi territorial, avec une volonté de ne pas concentrer les efforts uniquement sur le centre historique. Et bien sûr, impossible d’échapper à la dimension écologique, notamment sur la question des dépenses énergétiques. Restaurer, oui, mais avec la tête dans le futur.