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En France, 30% des femmes en âge de procréer ne veulent pas d'enfant

Publié le 29 septembre 2022 à 16h53

Modifié le 30 septembre 2022 à 17h09

par Nicolas Cogoni

Non, toutes les femmes ne désirent pas à tout prix devenir mamans ! D’après un sondage réalisé pour Elle en partenariat avec l’Ifop, 30 % des femmes en âge de procréer ne veulent pas d’enfant. Un chiffre peut être inattendu pour certains, mais qui se révèle être un bel indicateur quant à l’évolution des mentalités. Voici ce que nous dit l’enquête.


Les raisons avancées par l'étude

50 % des femmes sondées considèrent qu’avoir un enfant ne serait pas indispensable à leur épanouissement personnel et 48 % ne sont pas contre continuer leur vie sans endosser de responsabilités parentales. Ces résultats font tout d’abord écho à leurs convictions féministes et au désir partagé de vouloir vivre libre et sans contraintes… Mais ça n’explique pas tout.

39 % d’entre elles affirment ne pas vouloir de progéniture à cause de la crise environnementale et climatique, 37 % par rapport à une crainte de surpopulation de la planète, et enfin 35 % en raison des crises politiques et sociales.


Maternité et orientation politique

Sans trop de surprise, il semblerait bien qu’il y ait une corrélation entre les convictions politiques des femmes sondées et leur non-désir d’enfant. D’après le sondage, 48 % des sympathisantes d'EELV ne souhaitent pas devenir mères, tandis que la majorité des sympathisantes de droite et extrême droite le désirent.

Enfin, l'article de Elle mentionne la catégorie socio-professionnelle comme un autre élément à prendre en compte : « les femmes issues des catégories populaires continuent à désirer devenir mères dans leur grande majorité, 36 % des dirigeantes d’entreprises préfèrent rester “childfree” ».

Le sondage Ifop met également en lumière le fait qu'un an après l'ouverture de la PMA pour toutes, « 47 % des femmes se disent prêtes à y recourir en tant que célibataires ». C'est plutôt clair là, non ?

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par Antoine Lebrun

Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

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© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.


Source : Le Progrès


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