Il y a quelques jours, les éboueurs de la Métropole de Lyon s’insurgeait contre la recrudescence de masques et de gants de protection jetés dans les rues de la ville. Une situation gravissime d’autant que ces masques, en plus d’être potentiellement contaminés et donc de représenter un risque pour ceux qui les ramassent, mettent entre 400 et 450 ans à se décomposer dans la nature.
Ce matin, dans une des communes de la Métropole de #Lyon, un #masque ou des #gants tous les 2m... Grand-lyonnais(e)s, se protéger c’est bien... tout en protégeant aussi l’#environnement c’est mieux ! ⛔️On ne jette pas ses #masques au sol... #grandlyon #eboueurs #ripeurs #dechets pic.twitter.com/ZxMAUFWI5A
— Eboueurs de Lyon (@eboueursdelyon) May 16, 2020Abonne-toi à la newsletter pour rester connecté !
Des actes malveillants et irresponsables qu’il est important de punir. D’après la législation française, le jet de détritus sur la voie publique est puni d’une amende forfaitaire de 68 euros. Mais Éric Pauget, député des Alpes-Maritimes, souhaite aller encore plus loin pour éradiquer ce genre de comportements : il a récemment proposé un projet de loi pour que cette amende passe à 300 euros. « Chacun de ces déchets épars non gérés conformément au code de l'environnement est une nuisance voire une pollution qui constitue un coût important sur de nombreux plans pour la collectivité », explique-t-il.
La vidéosurveillance à la rescousse
Le député demande également que les caméras de vidéosurveillance des villes soient utilisés afin d’identifier les coupables et aider les autorités à les verbaliser. Pour rappel : les masques chirurgicaux et gants de protection doivent être jeté dans un sac qui sera, après 24h, lui-même jeté mis dans un autre sac poubelle qui finira dans un bac gris.