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Anti-confinement : une manifestation sauvage a eu lieu à Paris hier soir

Publié le 30 octobre 2020 à 12h06

Modifié le 30 octobre 2020 à 13h14

par Lisa B

Jeudi 29 octobre 2020, 18h30, le gouvernement annonçait les détails du confinement. A peu près au même moment, un petit groupe de manifestants s’est donné rendez-vous place de la République, lieu emblématique de contestation à Paris. Au fur et à mesure, près de 300 personnes ont rejoint le cortège pendant la soirée, ce qui a finalement débouché sur une véritable manifestation anti-confinement.

« Tout le monde déteste le confinement »

« Manifestation à Paris contre le confinement. Plusieurs tirs de feux d'artifices dans le ciel. Des dizaines de personnes commencent à se rassembler et à appeler à une manif sauvage » a révélé un premier internaute sur Twitter, tandis qu’un autre se questionne sur « des fumigènes noirs qui craquent dans le ciel au dessus de la Place de la République ». Les manifestants ont vite crié en cœur « Tout le monde déteste le confinement », ce qui n’a plus laissé aucun doute planer.

Après que des feux d’artifice ont été lancés par les manifestant sur la place, le cortège est parti vers le centre de Paris, en direction du Marais. « L’essentiel des manifestants était issu des Gilets jaunes » affirme ActuParis.fr. 

C’est à Beaubourg que la police est intervenue ; des tirs de gaz lacrymogènes ont alors obligés les clients en terrasse à se réfugier à l’intérieur des restaurants. La police a finalement laissé le cortège s’éloigner. Celui-ci aurait renversé les poubelles sur son passage, ainsi que des barrières de chantiers ou des trottinettes, notamment dans la rue du Temple. Finalement, les manifestants se sont dispersés face à l’arrivée de policiers, peu de temps avant le couvre-feu de 21h.

Même son de cloche pour la ville de Rouen de Toulouse, ou encore de Castres dans le Tarn hier soir, avec des centaines de manifestants regroupés dans les rues, criant leur colère face au reconfinement.

 


Un second confinement moins bien accepté par les Français ?

Si les nouvelles restrictions ont fait face à de grosses critiques, les Français se disent majoritairement prêts à respecter ce second confinement. Selon un sondage Ifop publié samedi par le Journal du dimanche, 72% des personnes interrogées se disent prêtes à "respecter un reconfinement d’au moins 15 jours", contre 14% des sondés qui ont répondu « non, certainement pas ».

Néanmoins, 86% des Français se disent "inquiets" face à l’épidémie et à la crise économique qui va s’abattre sur le pays, et seuls 36% des sondés font confiance au gouvernement pour faire face efficacement à la crise coronavirus… un chiffre en constante baisse depuis le déconfinement.

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Deux nouveaux radars viennent d'être mis en service sur l'A46 à l'entrée de Lyon

Publié aujourd'hui à 09h00

par Antoine Lebrun

Si vous avez pour habitude de débouler un peu fort sur l’A46 en direction de Lyon, il va falloir lever le pied. Depuis le 10 avril, deux nouveaux radars autonomes, aussi appelés radars de chantier, ont été installés au niveau du viaduc de Sermenaz, entre Rillieux-la-Pape et Neyron, selon les informations de Lyon People. Objectif ? Faire ralentir tout ce petit monde qui confond souvent autoroute et piste de Formule 1.

Les autorités ne plaisantent plus. En pleine zone de travaux sur cet axe ultra-fréquenté, la vitesse a été drastiquement abaissée : 70 km/h au lieu des 130 habituels. Oui, on sait, ça pique. Mais ce n’est pas juste pour vous faire les poches : ces radars sont là pour assurer la sécurité des ouvriers et des automobilistes. Parce qu’un chantier sur un viaduc, c’est pas exactement le lieu idéal pour un excès de vitesse.

Des radars qui seront retirés au cours de l'année

Concrètement, le radar côté Paris-Lyon restera en place jusqu’au 3 juillet. De l’autre côté, vers Lyon-Paris, il faudra patienter (ou plutôt rouler sagement) jusqu’au 10 octobre avant de pouvoir espérer une accalmie. D’ici là, les bips vont pleuvoir et les boîtes aux lettres risquent de chauffer.

Moralité ? Si tu veux éviter de financer la prochaine pause-café de l’État en collectionnant les PV, on t’invite à garder un œil sur ton compteur. Surtout à l’approche de Lyon, où la vigilance est de mise. Parce que flasher, c’est bien… sauf quand c’est ton portefeuille qui en prend un coup.


Source : Lyon People


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