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Un food court géant va ouvrir sur le toit de la Part-Dieu

Publié le 30 août 2018 à 08h35

Modifié le 4 octobre 2018 à 07h17

par Antoine Lebrun

Amateurs de bonne bouffe, vous devez sûrement adorer la Commune. Alors accrochez bien votre estomac pour digérer cette nouvelle : un autre incubateur de chefs devrait ouvrir sur le toit du centre commercial de la Part-Dieu au printemps 2020. MIAM !


En mars dernier, La Commune ouvrait ses portes dans le 7e arrondissement. Véritable incubateur de chefs, ce paradis de la gastronomie a parcouru beaucoup de chemin et fait aujourd’hui partie des spots incontournables de la ville. Et on revient avec une giga-bonne nouvelle pour tous les amoureux de la bonne bouffe : un nouveau food court devrait voir le jour sur le toit du centre commercial de la Part-Dieu au printemps 2020.

C’est lors d’une visite de chantier du centre commercial organisée fin août que cette nouvelle a été annoncée. A l’image d’un espace de coworking, ce projet accueillera de jeunes chefs pour qu’ils testent leur cuisine et leurs concepts de restaurants.

Le paradis des gourmands

En plus de cet incubateur de folie, le toit de la Part-Dieu devrait également accueillir près d’une vingtaine de restaurants triés sur le volet ainsi qu’un multiplex de 18 salles de cinéma. Des ouvertures qui feront de la Part-Dieu le plus grand centre commercial d’Europe. Rien que ça.

Ajoutez à cela l’ouverture prochaine (d’ici la fin d’année) d’un Ninkasi et vous obtiendrez l’un des futurs spots les plus prisés de toute la ville. On a hâte !

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par Antoine Lebrun

C’est une décision qui fait trembler les planches du théâtre de marionnettes : Guignol, symbole du patrimoine lyonnais, serait sur le point d’être interdit de scène. En cause ? Son comportement jugé "problématique" par un groupe de parents et d’experts en éducation bien décidés à en finir avec la violence éducative ordinaire.

Une marionnette trop agressive ?

Depuis deux siècles, Guignol fait rire petits et grands avec ses répliques cinglantes et ses coups de bâton bien sentis. Mais voilà, les temps changent et taper un gendarme avec un bâton, même en rigolant, ça ne passe plus. "On ne peut pas prôner une éducation bienveillante et laisser nos enfants admirer un personnage qui règle tous ses problèmes à coups de trique", explique Florence Dupuis, présidente du collectif "Un monde sans Guignol".

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Des valeurs d’un autre temps ?

Au-delà de la violence, c’est tout le message de Guignol qui est remis en question. Insolent, rouspéteur et toujours prompt à contourner l’autorité, le gone de bois en prend pour son grade : "Il incarne une figure archaïque de l’ouvrier râleur, qui refuse le progrès et préfère la ruse à l’effort. Est-ce vraiment le modèle que nous voulons pour nos enfants ?" interroge un pédopsychiatre engagé dans la cause.

Vers une version 2.0 plus inclusive ?

Face à la polémique, certains suggèrent une modernisation du personnage. Exit le bâton, place au dialogue non-violent et à la médiation ! Dans cette version repensée, Guignol pourrait devenir un influenceur engagé, prônant l’éco-responsabilité et le consentement. "Il pourrait remplacer ses coups de bâton par des ateliers de gestion des émotions", propose un expert.

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Les Lyonnais en révolte

Mais la nouvelle passe mal du côté des défenseurs de la tradition. "Bientôt, ils vont nous dire que Gnafron doit arrêter de boire du Beaujolais pour donner le bon exemple !" s’agace un marionnettiste historique. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #TouchePasAGuignol flambe, et une pétition a déjà récolté plus de 20 000 signatures en quelques heures.

Le rideau va-t-il tomber pour de bon ?

Si le débat fait rage, la mairie de Lyon se veut prudente. "Guignol fait partie de notre patrimoine, mais il est essentiel de l’adapter à notre époque", a déclaré un porte-parole. Un audit sur les spectacles est en cours, et la décision finale sera annoncée d’ici la fin de l’année. En attendant, Guignol continue de faire ce qu’il fait de mieux : taper du bâton… sur le système.

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