Bien avant que la tendance du brunch ne déferle sur la ville, les bouchons lyonnais avaient pour habitude de proposer un mâchon. Casse-croûte matinal à base de cochonailles, de spécialités locales et de pinard, le mâchon fait partie intégrante de la culture gastronomique lyonnaise. Et pour résister au couvre-feu imposé par le gouvernement, plusieurs bouchons lyonnais ont décidé de réinstaurer la tradition du mâchon.
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Véritable brunch à la sauce lyonnaise, le mâchon se savoure traditionnellement avant de débuter la journée de travail entre 7h et 9h et se compose de mets gourmands et, il faut le dire, bien gras comme on les aime, tels que du saucisson poché au vin rouge, de la rosette, de l’andouillette, du pâte-en-croûte, des grattons sans oublier l’incontournable cervelle des canuts. Remis au goût du jour par l’association des Bouchons lyonnais, le mâchon est aujourd’hui proposé dans de nombreux bouchons dont Le Poëlon d’Or (Lyon 2e), Le Café du Peintre (Lyon 6e), Le Bistrot d’Abel (Lyon 2e), La Mère Léa (Lyon 2e), Le Vivarais (Lyon 2e), La Meunière (Lyon 1er), L’Acteur (Lyon 2e), Le Café du Jura (Lyon 2e) ou encore le Bouchon Sully (Lyon 6e).
Cochonnailles et canons de rouge à 8h du matin
Une renaissance qui semble évidente pour résister à ces temps compliqués. Parmi les restaurants les plus impactés par la crise sanitaire et le couvre-feu, les bouchons lyonnais doivent se réinventer pour attirer les clients dans leurs petits espaces où la convivialité et le partage sont habituellement les valeurs majeures. Alors plutôt que de compter sur le service du soir, les gérants de bouchons ouvrent leurs portes entre 8h et 12h pour un petit-déjeuner 100% lyonnais. Une décision logique qui tombe à pic pour vous donner envie de la découvrir.
Et on vous invite vivement à tenter l’expérience mâchon : c’est purement lyonnais, c’est délicieux et c’est un coup de pouce non-négligeable pour soutenir les établissements historiques et authentiques de Lyon.