Un bâtiment à l’abandon depuis 2013, un projet ambitieux, une rénovation qui coche toutes les cases du développement durable… Le Chalet du parc de la Tête d’Or s’apprête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. Youse et la Ville de Lyon viennent de signer le bail emphytéotique administratif (BEA) qui donne officiellement le coup d’envoi des travaux en avril.
Un immense bâtiment de 1 700 m²
Si pendant un temps, sa démolition avait été envisagée, c’est finalement une réhabilitation ambitieuse et écologique qui a été choisie. Le chantier débutera par des opérations de désamiantage et de curage dès le mois de mai, avant d’attaquer la transformation complète du bâtiment de 1 700 m². À terme, ce lieu devenu obsolète accueillera un restaurant, un espace d’exposition, une surface de séminaires et un centre de médiation scientifique et culturelle, sous la houlette de la Fondation Good Planet, la Fabuleuse Cantine et la Maison Gutenberg.

© Youse, LFA et Charlotte Vergély, Filippo Bolognese
Avec un investissement de six millions d’euros, le projet vise à faire du Chalet un modèle de rénovation écologique. L’ancienne passoire thermique laissera place à un bâtiment à énergie positive grâce à une toiture photovoltaïque capable de produire plus d’énergie qu’il n’en consomme. Les matériaux biosourcés seront au cœur du chantier, avec des cloisons en terre crue, des isolants en laine de bois et des murs rideaux en bois. De quoi espérer décrocher les prestigieux labels BBCA et EnerPHit.
Une ouverture annoncée pour septembre 2026
Côté finances, la Ville de Lyon a joué la carte de la patience : un euro symbolique sera versé pendant la durée des travaux, avant une redevance progressive basée sur les loyers et le chiffre d’affaires. Une stratégie qui mise sur la viabilité du projet et sa capacité à attirer du monde. Objectif affiché : 300 000 visiteurs par an dès son ouverture en septembre 2026.
Un restaurant engagé, des expos, des conférences… Le Chalet du parc de la Tête d’Or se prépare à devenir un véritable laboratoire de la transition écologique. Un défi de taille, mais un pari qui pourrait bien faire de ce lieu un incontournable du Lyon durable de demain.
Source : Mesinfos.fr