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Les commerçants indépendants ont organisé une marche funèbre ce lundi à Lyon pour réclamer leur réouverture

Publié le 9 novembre 2020 à 16h10

Modifié le 9 novembre 2020 à 18h13

par Romane Viry

Les professions indépendantes se retrouvent dans un véritable gouffre dont elles ne peuvent sortir. Les mesures sont claires : les commerces « non-essentiels » doivent rester fermer, laissant ainsi dépérir les coiffeurs, restaurateurs, fleuristes et autres libraires, qui ne peuvent pas toujours trouver d’alternatives compensatrices. Près de deux cents commerçants et indépendants se sont rassemblés ce matin vêtus de noir autour d’un cercueil, simulant leur propre mort. "On va dans le mur, on ne va pas pouvoir tenir, se désesprère Anne Delaigle, créatrice d'une ligne de vêtements. La plupart d'entre nous vont baisser le rideau et se retrouver sans rien si on ne modifie pas notre statut. On n'a le droit à rien. On a travaillé toute une vie, pour se retrouver sur le carreau".

© P. Rejany


Des requêtes qui se multiplient

Le collectif « les Essentiels » dénonce ce ras le bol général d’être « catalogué comme non-essentiels » dans un communiqué signé par 43 professionnels de Lyon et de son agglomération. Malgré les aides, ils regrettent qu’on ne fasse pas appel à eux et que « beaucoup se noient dans l’opacité des démarches et sont dans des situations critiques ».

À Lyon, c’est la deuxième manifestation ce lundi puisque une première a eu lieu le 2 novembre. Certains commerçants avaient été reçus par le chef de cabinet du préfet de la région. Une cellule d’écoute a été mise en place par la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie (CRCI) d’Auvergne Rhône-Alpes lors du premier confinement qui est relancée pour celui-ci. En une semaine, elle a reçu 2 000 appels. « Nous sommes attentifs aux gestes irréparables qu’ils pourraint commettre, précise Philippe Guérand, président de la CRCI. Ils sont épuisés. Les aides sont importantes mais elles ne suffisent pas, on ne peut pas vivre d’aides ».

Bruno Le Maire, ministre de l’Économie a répondu à ces requêtes en précisant que celles-ci ne pourraient pas être envisagées si il n’y a pas de nouvelles règles sanitaires.

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Du nouveau du côté du pôle de commerces et de loisirs de Confluence dans le 2e arrondissement de Lyon !  Parmi les arrivées attendues, la célèbre marque de chaussures André ouvre un magasin flambant neuf de 133 m², avec une sélection d’accessoires haut de gamme pour parfaire chaque look. Du côté du prêt-à-porter, Bershka va bientôt s’installer au 1er étage du centre, promettant aux fans de mode des collections toujours plus tendances. Et ce n’est pas tout : la boutique Zara du rez-de-chaussée est en plein agrandissement et doublera sa surface sur deux niveaux. Pour patienter, un pop-up store temporaire est installé au 1er étage.

Du shopping, du loisir et de la gourmandise au programme

Les amateurs de sneakers et de tenues sportswear ne seront pas en reste puisque JD Sports inaugurera son tout nouvel espace de 250 m² au niveau 0 début avril. De quoi renouveler sa garde-robe avec les dernières tendances streetwear. Le dernier étage, quant à lui, mise sur l’immersion avec l’arrivée d’une nouvelle exposition chez Eclipso Lyon. Intitulée Avec les Derniers Remparts – Carcassonne 1304, cette expérience promet une plongée captivante dans le Moyen-Âge.

Enfin, les amateurs de cuisine asiatique seront ravis d’apprendre que Woko fait son grand retour à Confluence. L’enseigne reprend exactement sa place d’origine, remplaçant Beau & Bùn. Son come-back s’accompagne d’un repositionnement de marque, avec une baisse des prix et une offre recentrée sur l’Asian Street-Food.

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