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Confinement : les librairies refusent de laisser le monopole à Amazon

Publié le 30 octobre 2020 à 16h53

Modifié le 30 octobre 2020 à 19h21

par Jonas Kerszner

Elles incarnent la résistance face à Amazon, l'un des titans des GAFAM : les librairies ne veulent pas se laisser faire pendant la fermeture prévue par le reconfinement. En effet, avec le retour du confinement au moins jusqu'au 1er décembre, les librairies, considérées comme "commerces non essentiels", doivent à nouveau fermer boutique. Mais pour contrer la plateforme, les vendeurs sont prêts à faire preuve de créativité en renforçant la vente sur leur site internet et en encourageant le click and collect.


Renforcer la vente sur leur boutique en ligne

Le premier confinement avait déjà prouvé que la lecture était esssentielle, et comme en mars dernier, le Présdient de la République encourage à nouveau à ouvrir des livres pendant cette periode de reconfinement. Et c'est face à cette contradiction qu'a été lancée une pétition de libraires, clamant qu'il ne faut pas laisser les GAFAM et les grandes surfaces « vendeuses de livres » profiter de cette situation qui fausse la concurrence en leur faveur par rapport aux libraires indépendants. 

Depuis le déconfinement du 11 mai, la fréquentation dans les librairies n'a fait que grimper, et il serait déplorable que cette hausse du taux de lecteurs ne soit pas à l'avantage des premiers concernés : les libraires. Il y a cinq mois, le "click and collect" s'était avéré efficace, tout comme le site lalibrairie.com, permettant de commander et de réserver son livre chez un libraire indépendant. « On reste quand même une PME à taille humaine », affirme Georges-Marc Habib, libraire à Paris et président de la Générale Librest, sur le site de Franceinfo.

Avec l'expérience du premier confinement, les libraires sont donc determinés à pouvoir répondre à la demande de leurs clients. « On se rend compte que le commerce de proximité a quand même une valeur essentielle dans le monde d'aujourd'hui », constate le libraire. Alors qu'ils s'arrêtent à l'aube de la période de Noël, la plus importante pour eux, les libraires affirment aujourd'hui avoir besoin du soutien de tout le monde.

 

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La majorité des Lyonnais favorable à la fermeture du zoo du parc de la Tête d'Or selon une étude

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par Antoine Lebrun

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

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Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

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La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.


L'étude complète


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