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Coronavirus : le Conseil Scientifique envisage une deuxième vague à l'automne

Publié le 9 juillet 2020 à 10h30

Modifié le 9 juillet 2020 à 13h50

par Zoé Stene

« Il y a un certain nombre de risques qu'il y ait un retour du virus » avoue Jean-François Delfraissy, Président du Conseil Scientifique, dans un entretient donné à l'AFP. La baisse de vigilance générale ainsi que l'observation de ce qu'il se passe dans le monde sont autant d'indices qui viennent petit à petit confirmer l'hypothèse d'un rebond dès cet été et d'une seconde vague dès l'automne.

Des gestes barrières quasi inexistants

Alors que l'épidémie semble stabilisée en France, depuis quelques semaines les chiffres montrent que les courbes ne déscendent plus. « il y a une perte quasi complète des mesures de distanciation, en particulier chez la population jeune. » Des gestes barrières qui, on le sait, sont la seule clé pour contrôler la propagation du virus.

Début juillet, L'OMS a d'ailleurs tiré la sonnette d'alarme auprès des pays touchés par le Covid-19 : « S'il vous plait, n'ignorez pas ce que vous disent les chiffres », alerte le Dr Michael Ryan, responsable des urgences sanitaires à l'OMS lors d'une conférence de presse.

 © Istock

L'exemple voisin

« On est extrêmement frappé par ce qui se passe dans l’hémisphère sud en ce moment, qui est en hiver austral. L’épidémie est en train de flamber, en Amérique du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, qui vient de confiner Melbourne alors que ce pays était jusqu’à maintenant extrêmement protégé. », explique Jean-François Delfraissy. L'histoire nous a en effet montré qu'il était très important d'observer ce qu'il se passe dans les autres pays en arrêtant de penser qu'en France nous sommes plus protégés. 

Un plan de reconfinement localisé

Pour l’Europe, le médecin spécialiste en immunologie conclu donc que « beaucoup d’éléments font penser qu’il pourrait y avoir un retour du virus pour la fin octobre ou le mois de novembre », même si « ce n’est pas une certitude » et qu'évidemment, si une telle vague viendrait à nouveau à frapper, nous y serions beaucoup mieux préparés qu'en février dernier. En effet, outre la disponibilité des masques et de gel hydroalcoolique en grande quantité, le Premier ministre Jean Castex a assuré ce mercredi 8 juillet qu'un plan de reconfinement ciblé était à l'étude.

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par Antoine Lebrun

Lyon continue de repousser les limites du bien-être urbain. Dès cet été, un jacuzzi géant sera installé en plein cœur du parc de la Tête d'Or, à deux pas du lac. Une première en France, qui promet d’attirer aussi bien les amateurs de détente que les curieux en quête d’expériences insolites.

Une "bulle de relaxation" en plein air

Imaginé par un collectif d’urbanistes et de spécialistes du thermalisme, ce jacuzzi XXL pourra accueillir jusqu’à 50 personnes simultanément. Chauffé à 38°C grâce à un système écologique et responsable, il sera en libre accès durant la journée et réservé aux séances de relaxation encadrées en soirée. "On veut offrir un moment de détente absolue au cœur de la ville, en symbiose avec la nature", explique l’un des porteurs du projet.

Si l’idée séduit déjà une partie des Lyonnais, elle fait aussi grincer des dents. Certains pointent du doigt une "thermalisation" du parc. "D’abord les barques sur le lac, maintenant un jacuzzi… Bientôt un sauna dans les Grandes Serres ?!", s’indigne une riveraine. Les défenseurs du patrimoine naturel s’inquiètent aussi de l’impact écologique d’un tel dispositif, notamment en termes de consommation d’eau et d’énergie.

Une inauguration très attendue

Malgré les polémiques, les travaux ont déjà commencé et l’inauguration est prévue pour le début de l’été. Des sessions de "jacuzzi yoga", des bains de minuit et même un partenariat avec un célèbre spa lyonnais seraient à l’étude pour compléter l’offre. Reste à voir si les Lyonnais plongeront avec enthousiasme… ou si le projet finira par couler sous la pression.

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