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Covid-19 : depuis ce lundi, il est désormais possible de s’autotester dans toute la France

Publié le 12 avril 2021 à 07h55

Modifié le 12 avril 2021 à 07h58

par Cindy V

Se faire tester à la Covid-19 n’est pas si facile : il faut parfois s’inscrire, sortir aux bonnes heures durant notre temps de travail et faire la queue près d'une heure dans certains endroits. Mais une solution pointe enfin le bout de son nez : l’autotest sera disponible à partir de lundi 12 avril, en pharmacie dans toute la France. Comme les tests PCR et antigéniques actuels, l’autotest sera pris en charge à 100% par la sécurité sociale. Si le test n’est pas remboursé, il coûtera une dizaine d’euros.

 
30 minutes pour savoir si on est positif à la Covid-19

Cet autotest est un test antigénique : il faut frotter un écouvillon (une espèce de coton-tige, en un peu moins long) dans une profondeur de 2 à 4 centimètres de sa narine, le sortir et le tremper dans une solution qui détecte la présence du virus.

Environ 30 minutes plus tard, on peut lire le résultat, soit sur une application de téléphone, soit comme quand on pense avoir un polichinelle dans le tiroir, on verse le réactif chimique sur une lamelle et le résultat s’affiche.


« La solution miracle n’est pas au rendez-vous »

La Haute Autorité de Santé (HAS) a donné son autorisation pour l’autotest antigénique, ce qui signifie que ce test a une sensibilité clinique supérieure ou égale à 80%. Pour la HAS, les premières données rapporteraient « des sensibilités cliniques de l’ordre de 80% à 95% chez les patients symptomatiques », et de 50 à 60% pour les asymptomatiques, pour les tests de diagnostic rapide (TDR) et les tests rapides d'orientation diagnostique (TROD). 

Le Conseil national de l’ordre des pharmaciens a publié un communiqué le 18 mars dernier, présentant ses doutes sur cette technique d’auto-prélèvement : cet autotest présenterait des problèmes de traçabilité du virus et de responsabilité du ou de la citoyen.ne. Rien ne dit qu’une personne autotestée positive à la Covid-19 ira automatiquement dire qu’elle a le virus, prévenir tous ses contacts, savoir quelles sont les conduites à prendre. Une personne négative au coronavirus pourrait, elle, ne plus respecter les gestes barrières. Mais aussi, ce test n’a pas l’air si facile à faire soi-même. C’est en tout cas ce que ministre de la Santé et médecin Olivier Véran a confessé à France Inter après avoir effectué l’autotest. « La solution miracle n’est pas au rendez-vous. […] Ces autotests ne doivent être utilisés qu’en seconde intention, si le prélèvement nasopharyngé est vraiment impossible, chez certaines personnes très âgées ou chez de très jeunes enfants » précise Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO).

L’autotest a déjà été implémenté aux États-Unis et dans des pays européens comme le Royaume-Uni ou le Portugal. En Allemagne, la commercialisation des premiers autotests mi-mars a entraîné rapidement une rupture de stocks dans les chaînes de magasin Aldi et une saturation du site web de Lidl.

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Lyon va installer un jacuzzi XXL en libre accès au coeur du parc de la Tête d'Or tout l'été

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par Antoine Lebrun

Lyon continue de repousser les limites du bien-être urbain. Dès cet été, un jacuzzi géant sera installé en plein cœur du parc de la Tête d'Or, à deux pas du lac. Une première en France, qui promet d’attirer aussi bien les amateurs de détente que les curieux en quête d’expériences insolites.

Une "bulle de relaxation" en plein air

Imaginé par un collectif d’urbanistes et de spécialistes du thermalisme, ce jacuzzi XXL pourra accueillir jusqu’à 50 personnes simultanément. Chauffé à 38°C grâce à un système écologique et responsable, il sera en libre accès durant la journée et réservé aux séances de relaxation encadrées en soirée. "On veut offrir un moment de détente absolue au cœur de la ville, en symbiose avec la nature", explique l’un des porteurs du projet.

Si l’idée séduit déjà une partie des Lyonnais, elle fait aussi grincer des dents. Certains pointent du doigt une "thermalisation" du parc. "D’abord les barques sur le lac, maintenant un jacuzzi… Bientôt un sauna dans les Grandes Serres ?!", s’indigne une riveraine. Les défenseurs du patrimoine naturel s’inquiètent aussi de l’impact écologique d’un tel dispositif, notamment en termes de consommation d’eau et d’énergie.

Une inauguration très attendue

Malgré les polémiques, les travaux ont déjà commencé et l’inauguration est prévue pour le début de l’été. Des sessions de "jacuzzi yoga", des bains de minuit et même un partenariat avec un célèbre spa lyonnais seraient à l’étude pour compléter l’offre. Reste à voir si les Lyonnais plongeront avec enthousiasme… ou si le projet finira par couler sous la pression.

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