La Chine a réussi à maîtriser l’épidémie et seulement deux morts ont été déclarés depuis mai 2020. Malgré tout, dans certains lieux de propagation du virus, des dépistages ont été réalisés par voie anale ; le test COVID anal est jugé plus fiable par les scientifiques. Un médecin de l’hôpital You’an de Pékin a indiqué à CCTV que le coronavirus restait présent plus longtemps dans l’anus que dans les voies respiratoires. Cette méthode de dépistage permettrait alors « d’augmenter le taux de détection des personnes infectées ».
« Penchez-vous... toussez... »
La Chine, qui avait déjà limité les arrivées internationales depuis mars 2020, utilise ce test pour les voyageurs arrivant de l’étranger et les sujets à risque ; par exemple pour les personnes en quarantaine dans les hôtels. Actuellement, pour se rendre en Chine, il faut présenter deux tests négatifs et effectuer une quatorzaine à son arrivée.
Armé d’un écouvillon, une sorte de coton-tige de trois à cinq centimètres, le personnel soignant procède au test qui se révèle désagréable (on s’en doute…). De quoi faire polémique car le test n’est pas pratique et certains le qualifient « d’humiliant ».
Rassurons-nous ! Pour le moment il est indiqué que ces tests n’allaient pas être généralisés, ni en Chine ni à l'international.