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Décathlon offre tous ses masques de plongée aux soignants

Publié le 31 mars 2020 à 14h44

Modifié le 2 avril 2020 à 07h50

par Manon Merrien-Joly

L'idée est venue d'Italie. L'ancien médecin-chef italien Renato Favero contacte Isinnova, une start-up qui fournit à l'hôpital Chiari les valves d’urgence respiratoires à l’aide d’un processus d’impression 3D, et leur fait part de son idée, qui consiste à utiliser ledit masque pour pallier le manque de respirateurs. Ils contactent ensemble Decathlon, qui, selon Isinnova, « a immédiatement accepté de coopérer en nous fournissant les fichier CAO (conception assistée par ordinateur, aussi connus sous l’acronyme anglais CAD). » 

Pour transformer cet outil de snorkeling en masque respiratoire, il faut remplacer la partie tuba par une valve spécifique imprimée en 3D permettant une protection et une régulation de l'air. La branche italienne Décathlon avait initialement offert 500 masques en Italie avant de revoir sa copie et de stopper la vente de ses masques pour les redistribuer. 

La direction de Décathlon, contactée par l'AFP, a déclaré avoir « bloqué » lundi soir les ventes en ligne de son masque de plongée Easy Breath en France, afin de « réserver et offrir » les 30 000 masques disponibles aux soignants qui veulent « l’adapter » dans la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Les établissements de santé confrontés au virus envisagent de « l’adapter de deux manières : soit pour protéger le personnel soignant qui manque de masques médicaux, soit pour le modifier et le brancher à un respirateur », a détaillé la direction.


D'ailleurs, Décathlon appelle les hôpitaux, le personnel soignant ou de secours à leur adresser leurs demandes de dons à cette adresse :
easybreath-covid19@decathlon.com. Un bel effort de crise. 

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À Villeurbanne, les grues sont de sortie et les pelleteuses chauffent leurs moteurs pour un chantier qui va carrément redessiner un morceau de la métropole lyonnaise. Son nom ? La Filature. Un clin d’œil à l’histoire industrielle du site de l’ancienne usine ACI (Auto Châssis International), mais surtout un projet d’envergure qui va métamorphoser ce coin de Villeurbanne coincé entre le centre-ville et le campus de la Doua, comme l'explique Actu Lyon.

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© Dumetier

700 logements, locaux commerciaux, crèche et tramway

Ici, sur plus de 5 hectares, c’est carrément un bout de ville qui est en train de pousser. Une mini-métropole dans la métropole avec 700 logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, des locaux d’activités économiques, une crèche municipale et une station flambant neuve du tramway T6. Bref, de quoi donner un sérieux coup de jeune au quartier et de connecter encore un peu plus Villeurbanne au cœur battant de Lyon.

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© Dumetier

Une première résidence livrée dès fin 2026

Et le timing est déjà lancé : la toute première pierre de la résidence sénior Aurea a été posée le 8 avril dernier, pour une livraison prévue fin 2026. Le reste des projets va s’échelonner jusqu’en 2028 avec des logements étudiants, des espaces verts, des commerces et même des logements en bail réel solidaire (parfait pour celles et ceux qui rêvent d’accéder à la propriété à prix doux).

Cerise sur le béton : dès le 1er trimestre 2026, le prolongement du T6 viendra desservir La Filature, connectant les Hôpitaux Est à La Doua en 20 petites minutes, avec des correspondances vers le métro A et les tramways T1, T3, T4 et T9. Autant dire qu’en 2028, Villeurbanne ne sera plus vraiment la même.


Source : Actu Lyon


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