Des poules offertes pour réduire le gaspillage alimentaire près de Lyon

En plus de faire sourire, l’idée est géniale. Pour lutter contre le gaspillage alimentaire, la ville de Caluire-et-Cuire, à deux pas de Lyon, a décidé d’offrir deux poules aux ménages disposant d’un jardin. Une initiative qui a la côte (cot)…

Voilà une idée quo devrait clouer le bec aux sceptiques. Pour lutter efficacement contre le gaspillage alimentaire, la ville de Caluire-à-Cuire a décidé de faire appel à l’élite des débarrassoeurs d’ordures, aux Ghostbusters des déchets…: j’ai nommé les poules !

Véritable aspirateur à déchets, la poule a de fiers services à rendre à la communauté. Conscient de l’apport du volatile, Philippe Cochet, maire de Caluire-et-Cuire, s’est décidé à distribuer gratuitement deux poules aux ménages qui en font la demande. Seule condition : que ces derniers soient équipés pour les accueillir dans de bonnes dispositions.

Des poules distribuées…le lendemain de Pâques

Si cette mesure est avant tout destinée aux logements avec jardin, la ville a aussi décidé de venir en aide aux personnes vivant en immeuble. Comment ? En cofinançant un composteur collectif pour là aussi lutter contre le gaspillage.

On dirait que les poules ont (enfin) des dents.

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Avis aux amoureux de balades urbaines et d’apéros au grand air : Lyon s’apprête à offrir un petit bout de Barcelone aux habitants du 2e arrondissement. Le cours Charlemagne, véritable colonne vertébrale de Confluence, va troquer ses voitures contre des piétons, des arbres et des bancs pour chiller en toute tranquillité. Oui oui, vous avez bien lu : dès cet été, les travaux vont débuter pour métamorphoser 6000 m² entre le quai Antoine-Riboud et la rue Paul-Montrochet en une « rambla » à la lyonnaise.

L’idée ? Apaiser un secteur devenu un vrai carrefour piéton depuis l’arrivée du tram T2, et bientôt du Tram express de l’Ouest lyonnais. Mais pas question de faire ça à moitié : la Métropole de Lyon sort l’artillerie lourde pour réinventer l’espace. Côté centre commercial et darse : une belle promenade piétonne de 10 mètres de large, avec ombrières pour l’ombre, tables de pique-nique pour les pauses et mobilier de détente pour lézarder façon slow life urbaine.

Une concertation publique ouverte jusqu'au 4 mai

Au centre, les voies de tramway seront sublimées par un grand parvis piéton arboré devant le centre commercial — fini les rampes et trottoirs mal fichus, ici on marche comme à Barcelone, les tapas en moins (pour l’instant). Côté Hôtel de Région, les cyclistes auront leur autoroute verte : une voie bidirectionnelle de 4 mètres de large bordée d’arbres et de bancs, jusqu’à la place François-Mitterrand.

© Bigbang Paysage Urba

Les riverains, eux, ont déjà commencé à donner leur avis sur le mobilier urbain : tables, méridiennes et bancs deux places tiennent la corde. La concertation publique est ouverte jusqu’au 4 mai — de quoi donner des idées aux derniers sceptiques (ou aux fans de siestes urbaines). Une chose est sûre : le cours Charlemagne version 2030 s’annonce bien plus chill qu’un bouchon à l’heure de pointe.

Source : Le Progrès