Diogène : une pétition lancée pour sauver l'une des plus anciennes librairies de Lyon

Créée il y a près de 50 ans par Christian, un passionné de livres, la librairie Diogène est devenue l'une des plus anciennes librairies indépendantes de Lyon et l'une des bouquineries les plus importantes de France. Elle est bien plus qu'un simple lieu de commerce. C'est un véritable repère, une partie intégrante du tissu social du Vieux Lyon, offrant une offre culturelle riche et diversifiée. Au fil des décennies, Diogène a marqué plusieurs générations de lecteurs, contribuant ainsi à préserver et à promouvoir la culture littéraire dans la région.

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Mais aujourd'hui, la librairie Diogène est confrontée à une menace existentielle. En 2018, l'immeubled u XVe siècle qui l'abrite a été racheté par une filiale du GROUPE MAÏA, une grande entreprise lyonnaise. Ces nouveaux propriétaires ont entamé une procédure d'éviction, avec l'intention de reprendre les locaux pour leurs propres activités, obligeant ainsi la librairie à quitter ses quartiers historiques. 

À la recherche d'un nouveau local en centre-ville

L'équipe de la librairie a alors entrepris une lutte juridique acharnée depuis 2018 pour obtenir une indemnité équitable de la part de leurs propriétaires actuels. Une indemnité jugée essentielle pour envisager une réinstallation réussie de la librairie ailleurs. En parallèle, ils cherchent activement un nouveau local en centre-ville offrant un espace suffisamment grand pour accueillir leur riche collection de livres anciens et d'occasion. Le déplacement de Diogène implique des coûts importants, pour lesquels ils comptent sur la générosité et le soutien de la communauté des amoureux des livres.

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La pétition vise à sensibiliser le public à cette situation urgente et à recueillir des signatures pour soutenir la librairie Diogène dans sa lutte pour la préservation de ce trésor littéraire. Chacune des signatures représente un cri de ralliement pour sauver ce lieu qui fait partie intégrante du patrimoine culturel de Lyon.

La pétition

C’est une décision qui fait trembler les planches du théâtre de marionnettes : Guignol, symbole du patrimoine lyonnais, serait sur le point d’être interdit de scène. En cause ? Son comportement jugé "problématique" par un groupe de parents et d’experts en éducation bien décidés à en finir avec la violence éducative ordinaire.

Une marionnette trop agressive ?

Depuis deux siècles, Guignol fait rire petits et grands avec ses répliques cinglantes et ses coups de bâton bien sentis. Mais voilà, les temps changent et taper un gendarme avec un bâton, même en rigolant, ça ne passe plus. "On ne peut pas prôner une éducation bienveillante et laisser nos enfants admirer un personnage qui règle tous ses problèmes à coups de trique", explique Florence Dupuis, présidente du collectif "Un monde sans Guignol".

Des valeurs d’un autre temps ?

Au-delà de la violence, c’est tout le message de Guignol qui est remis en question. Insolent, rouspéteur et toujours prompt à contourner l’autorité, le gone de bois en prend pour son grade : "Il incarne une figure archaïque de l’ouvrier râleur, qui refuse le progrès et préfère la ruse à l’effort. Est-ce vraiment le modèle que nous voulons pour nos enfants ?" interroge un pédopsychiatre engagé dans la cause.

Vers une version 2.0 plus inclusive ?

Face à la polémique, certains suggèrent une modernisation du personnage. Exit le bâton, place au dialogue non-violent et à la médiation ! Dans cette version repensée, Guignol pourrait devenir un influenceur engagé, prônant l’éco-responsabilité et le consentement. "Il pourrait remplacer ses coups de bâton par des ateliers de gestion des émotions", propose un expert.

Les Lyonnais en révolte

Mais la nouvelle passe mal du côté des défenseurs de la tradition. "Bientôt, ils vont nous dire que Gnafron doit arrêter de boire du Beaujolais pour donner le bon exemple !" s’agace un marionnettiste historique. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #TouchePasAGuignol flambe, et une pétition a déjà récolté plus de 20 000 signatures en quelques heures.

Le rideau va-t-il tomber pour de bon ?

Si le débat fait rage, la mairie de Lyon se veut prudente. "Guignol fait partie de notre patrimoine, mais il est essentiel de l’adapter à notre époque", a déclaré un porte-parole. Un audit sur les spectacles est en cours, et la décision finale sera annoncée d’ici la fin de l’année. En attendant, Guignol continue de faire ce qu’il fait de mieux : taper du bâton… sur le système.

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