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Du sable du Sahara retrouvé dans l’air de Lyon

Publié le 19 décembre 2019 à 15h50

Modifié le 19 décembre 2019 à 15h55

par Jeanne Ulhaq

Depuis mardi, la région Rhône-Alpes est polluée par des particules désertiques d’Afrique fortement présentes dans l’air. Si on s’étonne que le Sahara parvienne jusqu’à nous, il semblerait que le phénomène ne soit pas si rare que ça…

Vous avez ressenti une gêne respiratoire ces derniers jours ? C’est le moment de consulter. Depuis le 17 décembre - qui affichait déjà un record de températures avec ses 17 degrés - Lyon est touchée par une pollution provenant des particules désertiques du Sahara, arrivées jusqu’à nous par les fortes rafales de vents récentes

Selon Atmo, “le pic de cet épisode a eu lieu dans la nuit de mardi à mercredi sur l’ensemble de la région. C’est sur nos stations du Cantal, du bassin lyonnais, stéphanois et genevois que nous avons observé les taux de particules les plus élevés.” En revanche, les concentrations devraient redescendre et revenir à la normale ce jeudi. Ouf !

C’est grave, docteur ?

Pour ceux qui s’inquiètent de leur santé, il semblerait que le phénomène ne soit pas plus dangereux qu’un autre : grâce à leur diamètre important, les particules désertiques auraient plus de mal à pénétrer dans l’organisme humain que celles plus petites, telles que les émissions automobiles ou le chauffage au bois.

Notons toutefois que les quantités du sable de Sahara sont plus importantes et peuvent quand même engendrer des problèmes de santé. On vous recommande donc de consulter un professionnel de la santé si vous ne vous sentez pas dans votre assiette !

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À Villeurbanne, les grues sont de sortie et les pelleteuses chauffent leurs moteurs pour un chantier qui va carrément redessiner un morceau de la métropole lyonnaise. Son nom ? La Filature. Un clin d’œil à l’histoire industrielle du site de l’ancienne usine ACI (Auto Châssis International), mais surtout un projet d’envergure qui va métamorphoser ce coin de Villeurbanne coincé entre le centre-ville et le campus de la Doua, comme l'explique Actu Lyon.

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© Dumetier

700 logements, locaux commerciaux, crèche et tramway

Ici, sur plus de 5 hectares, c’est carrément un bout de ville qui est en train de pousser. Une mini-métropole dans la métropole avec 700 logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, des locaux d’activités économiques, une crèche municipale et une station flambant neuve du tramway T6. Bref, de quoi donner un sérieux coup de jeune au quartier et de connecter encore un peu plus Villeurbanne au cœur battant de Lyon.

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© Dumetier

Une première résidence livrée dès fin 2026

Et le timing est déjà lancé : la toute première pierre de la résidence sénior Aurea a été posée le 8 avril dernier, pour une livraison prévue fin 2026. Le reste des projets va s’échelonner jusqu’en 2028 avec des logements étudiants, des espaces verts, des commerces et même des logements en bail réel solidaire (parfait pour celles et ceux qui rêvent d’accéder à la propriété à prix doux).

Cerise sur le béton : dès le 1er trimestre 2026, le prolongement du T6 viendra desservir La Filature, connectant les Hôpitaux Est à La Doua en 20 petites minutes, avec des correspondances vers le métro A et les tramways T1, T3, T4 et T9. Autant dire qu’en 2028, Villeurbanne ne sera plus vraiment la même.


Source : Actu Lyon


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