jardin-botanique-parc-tete-or-lyon-espece-animale-

Une espèce animale rarissime vient d'être découverte au Parc de la Tête d'Or de Lyon

undefined undefined 29 octobre 2024 undefined 08h11

undefined undefined 29 octobre 2024 undefined 08h12

Antoine Lebrun

C’est une trouvaille inattendue fascinante qui a été faite au Parc de la Tête d’Or : une méduse d’eau douce, Craspedacusta sowerbii, a été identifiée dans les bassins du Jardin botanique le 7 octobre dernier. Originaire du bassin de Yangtsé en Chine, cette petite créature aux allures étranges avait déjà fait son apparition en Europe dans les années 1880, pour atteindre Lyon en 1919. Mais depuis, elle semblait avoir totalement disparu du paysage lyonnais… jusqu’à cette redécouverte, réalisée lors d’un programme de suivi et d’étude de la biodiversité aquatique.

Une espèce qui se développe dans les eaux pures, claires et chaudes

Cette méduse, minuscule et translucide, mesure entre 2 et 25 mm de diamètre et se nourrit principalement de plancton. Elle ne se développe que dans des eaux particulièrement pures, claires et chaudes – au-delà de 20°C –, des conditions idéales qu’elle semble avoir retrouvées dans les bassins du Jardin botanique. Sa présence « passée inaperçue pendant des décennies » souligne, selon la Ville de Lyon, l’importance d’une surveillance continue des écosystèmes, même dans des environnements contrôlés comme les jardins botaniques.

Craspedacusta sowerbii meduse parc de la tête d'or lyon

Pour les visiteurs du Parc de la Tête d’Or, cette découverte offre une occasion unique d’observer une espèce à la fois exotique et rarissime. « En permettant au public de redécouvrir et observer des espèces exceptionnelles telles que la Craspedacusta sowerbii, le Jardin botanique continue de promouvoir la diversité et la richesse du monde végétal et aquatique, offrant ainsi une expérience éducative et fascinante », conclut la municipalité. Une plongée inattendue dans les mystères aquatiques du Parc qui promet de ravir les amateurs de nature comme les simples curieux.


Source : Lyon Mag