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Ne pas ramasser les excréments de son chien pourrait coûter 750 euros

Publié le 3 mai 2022 à 18h50

Modifié le 4 mai 2022 à 09h39

par Carla Kulczak

Une amende qui fait réfléchir à deux fois

On ne compte même plus les déjections canines non ramassées qui dégradent les rues et qui sont devenues un véritable enfer pour les passants. Pour info, en France, les propriétaires qui ne ramassent pas les excréments de leurs chiens récoltent une amende d’un montant de 35 euros. Toutefois, ce prix n’est pas forcément fixe, les communes ont individuellement le droit de fixer leur propre prix. C’est ici le cas de la ville de Bergerac en Dordogne. Et une chose est sûre, c’est que le maire de la ville, Jonathan Prioleaud, a décidé de frapper fort. Au mois d’avril dernier, c’est une amende pouvant aller jusqu’à 750 euros qui a été mise en place pour tout propriétaire de chien qui ne ramasse pas les crottes de son animal dans les espaces publics de la ville de Bergerac. Apparemment, selon le vétérinaire et député LREM des Alpes-Maritimes, Loïc Dombreval, cette décision est « le niveau d’amende le plus élevé au niveau national ». Mais attention, vous n’étes pas au bout de vos surprises !

Des mesures encore plus strictes 

Pendant leurs balades, les propriétaires devront aussi se munir de deux sacs de ramassage et en cas de non-respect, ils risquent de recevoir une amende de 38 euros. À travers cette initiative, la municipalité souhaite encourager de meilleurs comportements et en vue de l'état des rues, ils n'ont sûrement pas tord !


 

 

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par Antoine Lebrun

Jean-Michel Aulas président… mais pas du foot cette fois. Le mythique ex-patron de l’Olympique Lyonnais n’a pas encore claqué sa déclaration officielle pour les municipales 2026, mais ça sent très fort le teasing de campagne. Et un nouveau sondage publié par BFM Lyon vient clairement de lui donner un petit supplément de confiance (et sûrement quelques coups de fil en coulisses).

Jean-Michel Aulas en tête si...

Selon l’étude Elabe, si la gauche et la droite partent en ordre dispersé, c’est simple : Aulas passerait devant tout le monde au premier tour avec 24% des voix, coiffant au poteau le maire écolo sortant Grégory Doucet (22%). De quoi faire suer vert les équipes municipales actuelles, déjà peu fans du personnage.

Dans les autres hypothèses (alliances à gauche ou à droite), JMA resterait quand même solidement accroché à sa place de dauphin, jamais très loin derrière Doucet. Et c’est justement là que ça devient intéressant : l’ancien président de l’OL s’impose peu à peu comme le seul capable de rassembler un centre droit éparpillé façon puzzle. Un leader "au-dessus des partis", comme aime le répéter son entourage, histoire de flatter son image de boss apaisé mais prêt à jouer des coudes.

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Les jeunes au secours de Doucet quand les anciens plébiscitent Aulas

En mode fin stratège, Aulas reste flou sur ses intentions, lâchant seulement sur X (ex-Twitter pour les anciens) : « Progressivement, un cap et un chemin se dessinent ». Traduction : attendez un peu, ça va arriver au moment opportun (probablement après Pâques, si les bruits de vestiaire sont vrais).

Reste que le sondage montre un clivage générationnel net : les jeunes votent Doucet à fond (plus de 50% chez les 18-34 ans), quand les 50 ans et plus plébiscitent largement JMA. Une vraie opposition de style entre un maire écolo un brin clivant et un capitaine d’industrie qui veut jouer les rassembleurs pragmatiques.

Bref, à Lyon, la campagne n’a même pas commencé officiellement qu’elle sent déjà la poudre et les rebondissements. Et connaissant Aulas, on n’a pas fini d’assister à un joli match à l’ancienne.


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