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Une femme décédée utilise une IA pour parler à ses proches lors de son enterrement

Publié le 22 août 2022 à 16h59

Modifié le 24 août 2022 à 10h19

par Pauline Pinoy

En juin dernier, une femme britannique nommée Marina Smith décède à l’âge de 87 ans. Quelques jours plus tard, elle réapparait le jour de son enterrement pour répondre aux questions de sa famille venus lui rendre un dernier hommage. Véritable expérience holographique, Marina est revenue brièvement à la vie sous la forme d’une vidéo interactive. 

Un témoignage post mortem proposé par une start-up 

Fondée à Los Angeles par Stephen D.Smith et Heather Maio-Smith, cette start-up a été créée à l’origine pour préserver les souvenirs et la mémoire des survivants de la Shoah, elle permet aujourd’hui à chacun d’avoir une conversation avec un proche décédé. Comment ? Grâce à une intelligence artificielle et vous (encore vivant, évidemment). C’est ce qu’a réalisé Marina Smith de son vivant pour laisser un dernier souvenir à ses proches. Installée devant vingt caméras, elle a répondu à 250 questions pour créer son témoignage post mortem. Traitée ensuite par une intelligence artificielle (IA), elle a permis à ses proches d’avoir une dernière discussion tous ensemble. 

Nouveau grand sujet qui intéresse de plus en plus les géants de la tech, Amazon avait déjà créé au mois de juin 2022 une nouvelle fonctionnalité d’Alexa qui lui permet d’imiter des voix et notamment celles de personnes décédées. En 2019, un défunt avait déjà enregistré sa voix pour la diffuser lors de son enterrement, sur un ton plus ironique cette fois-ci.

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Un nouveau quartier XXL de plus de 5 hectares va voir le jour aux portes de Lyon

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À Villeurbanne, les grues sont de sortie et les pelleteuses chauffent leurs moteurs pour un chantier qui va carrément redessiner un morceau de la métropole lyonnaise. Son nom ? La Filature. Un clin d’œil à l’histoire industrielle du site de l’ancienne usine ACI (Auto Châssis International), mais surtout un projet d’envergure qui va métamorphoser ce coin de Villeurbanne coincé entre le centre-ville et le campus de la Doua, comme l'explique Actu Lyon.

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© Dumetier

700 logements, locaux commerciaux, crèche et tramway

Ici, sur plus de 5 hectares, c’est carrément un bout de ville qui est en train de pousser. Une mini-métropole dans la métropole avec 700 logements dont plus d’un tiers de logements sociaux, des locaux d’activités économiques, une crèche municipale et une station flambant neuve du tramway T6. Bref, de quoi donner un sérieux coup de jeune au quartier et de connecter encore un peu plus Villeurbanne au cœur battant de Lyon.

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© Dumetier

Une première résidence livrée dès fin 2026

Et le timing est déjà lancé : la toute première pierre de la résidence sénior Aurea a été posée le 8 avril dernier, pour une livraison prévue fin 2026. Le reste des projets va s’échelonner jusqu’en 2028 avec des logements étudiants, des espaces verts, des commerces et même des logements en bail réel solidaire (parfait pour celles et ceux qui rêvent d’accéder à la propriété à prix doux).

Cerise sur le béton : dès le 1er trimestre 2026, le prolongement du T6 viendra desservir La Filature, connectant les Hôpitaux Est à La Doua en 20 petites minutes, avec des correspondances vers le métro A et les tramways T1, T3, T4 et T9. Autant dire qu’en 2028, Villeurbanne ne sera plus vraiment la même.


Source : Actu Lyon


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