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C'est prouvé : les femmes ronflent autant (et presque aussi fort) que les hommes mais n'assument pas

Publié le 29 avril 2019 à 11h53

Modifié le 29 avril 2019 à 12h18

par La Rédac'

Combien de fois a-t-on entendu une femme râler après son compagnon à cause de ses ronflements, nuisant à la tranquillité de son sommeil ? Le ronflement est effectivement très souvent associé à l’homme, mais attention, les femmes ronflent tout autant…


Oui, c’est même scientifiquement prouvé ! Une étude israélienne parue dans le Journal of Clinical Sleep Medicine montre que les femmes ronflent presque autant que les hommes. En revanche, elles auraient beaucoup plus de mal à l’admettre. Il a fallu plus de deux ans aux chercheurs pour aboutir à ce résultat. Les recherches ont été menées sur 1913 personnes, âgées de 49 ans en moyenne, et souffrant de troubles du sommeil.

72% des femmes de cette étude ont déclaré ronfler, alors qu’en réalité, 88% d’entre elles sont concernées. Par contre, 93% des hommes ont affirmé qu’ils ronflent, alors que 92% d’entre eux ronflent réellement. Mais pourquoi une telle difficulté chez les femmes à admettre cette chose tout à fait naturelle qu’est le ronflement ?

En fait, ces bruits nocturnes sont souvent jugés comme étant disgracieux. La pression sociale sur les femmes et leur corps les pousseraient alors à ne pas assumer certains bruits corporels. Parmi eux, le ronflement.

Pourtant, ce n’est pas négligeable. Ronfler peut-être un symptôme de l’apnée du sommeil et avoir des répercutions plus graves sur le système cardio-vasculaire. Le fait de ne pas assumer ses ronflements peut être un obstacle à un suivi médical adapté. Alors mesdames, osez ronfler librement !

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Ce restaurant étoilé de Lyon placé en procédure de sauvegarde pour résister à la tempête

Publié aujourd'hui à 12h30

par Antoine Lebrun

C’est une nouvelle qui en dit long sur l’état actuel de la gastronomie, même à Lyon, capitale autoproclamée du bien-manger. Le chef péruvien Carlos Camino, figure singulière du paysage culinaire lyonnais, vient d’acter la mise en procédure de sauvegarde de son restaurant étoilé Miraflores, installé sur le boulevard des Belges. Une décision annoncée discrètement dans une publication légale mi-mars 2025, mais qui résonne fort dans un secteur en pleine turbulence.

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Pourtant, l’histoire de Carlos Camino à Lyon a tout du conte gastronomique. Arrivé en 2013 avec ses valises pleines de saveurs andines, il décroche l’étoile Michelin en 2017 dans son premier restaurant rue Garibaldi. En 2020, il voit plus grand, déménage sur le boulevard des Belges et partage l’adresse entre le raffinement du Miraflores et l’énergie festive de Yka, son bar à ceviche et cocktails.

Un public de niche et une sage décision 

Mais même les étoiles doivent composer avec la réalité économique. Covid, charges en hausse, remboursement du PGE (prêt garanti par l’État) et fréquentation en berne ont peu à peu fragilisé la maison Camino. Le chef le concède : sa cuisine atypique et non conventionnelle séduit un public précis, mais pas forcément en masse.

La procédure de sauvegarde vise donc à donner un peu d’air à l’établissement, le temps de retrouver l’équilibre. Rien ne change pour les clients : le Miraflores reste fidèle à son ADN étoilé, Yka continue de vibrer au rythme des ceviches et des cocktails, et Carlos Camino reste aux commandes, bien décidé à faire durer l’aventure. Comme quoi, même quand la mer est agitée, un bon capitaine garde le cap.


Source : Tribune de Lyon

Restaurant Miraflores
  • 112, boulevard des Belges – 6e
  • Mardi - samedi : 19:30 - 20:30
  • Dimanche - lundi : Fermé
  • +33 4 78 24 49 71
  • Site web
  • 4.6 / 5

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