Bientôt la fin des trajets à deux sur les trottinettes électriques

À l’approche du vote du 2 avril – pour ou contre les trottinettes électriques en libre-service à Paris –, l’opérateur Lime a développé un système pour empêcher les usagers de monter à deux sur leurs trottinettes électriques en libre-service. Cette solution technologique, qui vise à prévenir les accidents, pourrait être déployée dans les mois prochains. Et si l'opérateur n'est plus présent à Lyon, cette technologie pourrait probablement débarquer chez nous aussi.

Une seule personne à la fois 

Pour la première fois, l’opérateur américain Lime a présenté son système baptisé Single Rider Recognition Technology, à l’occasion du salon Autonomy qui se déroule actuellement à la Porte de Versailles. Cette technologie combine, à l'aide de capteurs embarqués, différentes données telles que l’accélération et l’angle du véhicule pour détecter une variation de pression ou un changement de poids soudain. 

Si la présence de 2 personnes est détectée, Lime envoie une notification directement sur l’application de l’utilisateur. Au bout de 30 secondes environ, la trottinette émet un signal sonore avant de ralentir jusqu’à son arrêt complet. 

Lime présente sa technologie de détection de présence de deux personnes sur une trottinette au salon @AUTONOMY Paris #micromobilité pic.twitter.com/b0Zqahf0Yl

— Sébastian Compagnon (@SebCompagnon) March 22, 2023

Selon des chiffres de la préfecture de police de Paris, cette pratique illégale est constatée dans un accident sur cinq impliquant une trottinette, rapporte Le Parisien.

Pendant longtemps, le zoo du parc de la Tête d’Or a été considéré comme un incontournable du patrimoine lyonnais, un lieu où les familles viennent observer lions, girafes et singes au cœur de la ville. Mais à en croire une étude inédite réalisée par l’IFOP pour l'association de défense des animaux Paz, cette image est en train de vaciller. 56 % des habitants de Lyon se disent favorables à sa fermeture, estimant que les animaux y vivent dans des conditions inadaptées.

Les résultats sont sans appel : 54 % des Lyonnais pensent que les animaux du zoo ne sont pas heureux. Un sentiment encore plus marqué chez les jeunes générations, avec 70 % des 18-24 ans et 66 % des 25-34 ans qui prônent une fermeture et un transfert des animaux vers des sanctuaires plus spacieux. Chez les électeurs de Grégory Doucet, 78 % soutiennent cette idée, preuve que la question animale devient un sujet politique majeur.

Le zoo du parc de la Tête d'Or est-il vraiment en sursis ?

L’attachement au zoo semble également s’effriter chez ceux qui le fréquentent. Parmi les visiteurs de l’année écoulée, 50 % estiment que les animaux ne s’y épanouissent pas et 53 % soutiennent la fermeture. Autre donnée intéressante : la parentalité n’influence pas significativement l’opinion, avec 53 % des parents d’enfants de moins de 15 ans favorables à une fermeture, contre 57 % chez les autres.

La question pourrait bien peser dans les urnes en 2026. 58 % des sondés affirment que la condition animale influencera leur vote aux prochaines municipales, un chiffre qui grimpe à 71 % chez les électeurs de Grégory Doucet. La pression est donc plus forte que jamais pour la mairie de Lyon, qui ne pourra plus ignorer cette évolution des mentalités.

L'étude complète