Vent de nouveautés dans les bâtiments historiques de Lyon. Après les nouvelles vies prévues de la Salle Rameau, de l’ancien Collège Truffaut de la Croix-Rousse et de la Galerie des Terreaux, la Ville de Lyon s’est récemment attaquée à un autre lieu emblématique de son histoire. Suspendu et laissé à l’abandon depuis 2013 (soit près de 10 ans), le Chalet du Parc de la Tête d’Or va également faire l’objet d’une grande réhabilitation. Après avoir lancé appel à projets en avril dernier, la ville vient de dévoiler le projet sélectionné. Et c'est celui porté par la fondation Good Planet de Yann Arthus Bertrand (mais aussi le groupement Youse, Fabuleuse cantine et Maison Gutenberg) qui aura la lourde tâche d'offrir une nouvelle vie à ce bâtiment de 1 740 m².
"Le choix du jury s’est porté sur le candidat qui a répondu au plus près du cahier des charges de l’appel à manifestation d’intérêt dont l’objectif premier était de placer la sensibilisation et la médiation autour de l’environnement au cœur du projet", a expliqué le maire de Lyon Grégory Doucet dans un communiqué partagé après l'annonce du projet vainqueur.
© Youse, LFA et Charlotte Vergély, Filippo Bolognese Imag...
Une réouverture annoncée d'ici 2025
Le lieu, qui réouvrira ses portes en 2025, sera orienté autour de 3 univers : l’écologie et la médiation sur la transition écologique, l’alimentation durable, avec un tiers-lieu nourricier, et les arts et la culture, à travers un partenariat avec la Maison Gutenberg. Au programme également : des expos et des ateliers qui en feront un véritable lieu de vie dans lequel on retrouvera aussi un restaurant anti-gaspi de 200 places avec des prix progressifs.
© Youse, LFA et Charlotte Vergély, Filippo Bolognese Imag...
La Fondation Good Planet de Yann Arthus-Bertrand s'installera dans un espace de près de 200 m² avec pour principaux objectifs de sensibiliser le public aux enjeux de l’alimentation, de la biodiversité, du climat et de l’énergie, de l’eau. La réhabilitation du site devrait coûter environ 4,4 millions d'euros, une somme entièrement financée par les fonds de Youse, Evolem et de la Banque des territoires. Des travaux qui se feront dans respect de l’identité architecturale du chalet pour aboutir à "un bâtiment à faible impact carbone" notamment à l'aide de matériaux bio-sourcés et de panneaux solaires thermiques et photovoltaïques disposés sur le toit.